Incompréhension ou méconnaissance partagées
Madagascar Tribune
Les chefs de partis et d’associations politiques adhérant à l’accord du 13 août d’Ivato ont noté dès la première demi-journée une certaine confusion ou une mauvaise organisation de la réunion. Ils n’étaient pas informés de l’ordre du jour ont-ils fait part aux journalistes et c’était un peu le flottement. Serait-ce parce que les autres, c’est-à-dire, les trois mouvances ont boudé, se sont-ils interrogés. L’impatience a côtoyé progressivement la déception et le pessimisme dans les esprits.
Quant aux trois mouvances, leur réunion de la veille a, apprend-on de leur part, concerné à préparer cette rencontre initiée par la Coordination nationale des organisations de société civile (CNOSC). Mais devant l’insuffisance des informations qui leur sont parvenues sur le programme, sur l’objectif et l’ordre du jour, d’autant plus que leurs chefs de file non plus ne sont pas plus informés que les chefs de partis composant les mouvances, ils ont préféré attendre et voir.
Aucun ordre du jour bien défini n’aurait donc été communiqué aux invités. En d’autres termes, aucun des groupes de partis et associations, pas même ceux de l’Espace de concertation politique (ESCOPol), qui ont été invités à cette rencontre n’a réellement compris les tenants et aboutissants de la réunion.
Interrogés cependant sur leurs impressions, les organisateurs de la réunion, à savoir le CNOSC et les Raiamandreny Mijoro, n’ont pas caché leur satisfaction. C’est encourageant et c’est une autre étape du processus qui est ici enclenchée font-ils comprendre. En fait, leur objectif est de faire rencontrer les chefs de partis et associations politiques, de provoquer le dialogue entre les protagonistes et acteurs de la crise. José Rakotomavo précise par exemple que « la CNOSC n’est là que pour faciliter cette rencontre et ce dialogue. L’initiative devrait venir des invités, tel l’établissement de l’ordre du jour, des thèmes et de la méthodologie pour arriver à un accord reconnu par les participants comme tel et qui sera à présenter à la conférence nationale. Bref une dynamique de groupe mais à une autre échelle ».
La CNOSC dispose entre ses mains de l’ébauche de l’ordre du jour, des sujets à discussion, et de la méthodologie à observer et à conduire la réunion mais c’est volontiers qu’elle laisse l’initiative aux partis qui doivent apprendre à discuter, à s’organiser, à s’apprécier et à respecter ce qui est convenu. Bref, une autre méthodologie que celle à laquelle tout le monde était habitué.
http://www.madagascar-tribune.com/Incomprehension-ou-meconnaissance,14610.html
Les chefs de partis et d’associations politiques adhérant à l’accord du 13 août d’Ivato ont noté dès la première demi-journée une certaine confusion ou une mauvaise organisation de la réunion. Ils n’étaient pas informés de l’ordre du jour ont-ils fait part aux journalistes et c’était un peu le flottement. Serait-ce parce que les autres, c’est-à-dire, les trois mouvances ont boudé, se sont-ils interrogés. L’impatience a côtoyé progressivement la déception et le pessimisme dans les esprits.
Quant aux trois mouvances, leur réunion de la veille a, apprend-on de leur part, concerné à préparer cette rencontre initiée par la Coordination nationale des organisations de société civile (CNOSC). Mais devant l’insuffisance des informations qui leur sont parvenues sur le programme, sur l’objectif et l’ordre du jour, d’autant plus que leurs chefs de file non plus ne sont pas plus informés que les chefs de partis composant les mouvances, ils ont préféré attendre et voir.
Aucun ordre du jour bien défini n’aurait donc été communiqué aux invités. En d’autres termes, aucun des groupes de partis et associations, pas même ceux de l’Espace de concertation politique (ESCOPol), qui ont été invités à cette rencontre n’a réellement compris les tenants et aboutissants de la réunion.
Interrogés cependant sur leurs impressions, les organisateurs de la réunion, à savoir le CNOSC et les Raiamandreny Mijoro, n’ont pas caché leur satisfaction. C’est encourageant et c’est une autre étape du processus qui est ici enclenchée font-ils comprendre. En fait, leur objectif est de faire rencontrer les chefs de partis et associations politiques, de provoquer le dialogue entre les protagonistes et acteurs de la crise. José Rakotomavo précise par exemple que « la CNOSC n’est là que pour faciliter cette rencontre et ce dialogue. L’initiative devrait venir des invités, tel l’établissement de l’ordre du jour, des thèmes et de la méthodologie pour arriver à un accord reconnu par les participants comme tel et qui sera à présenter à la conférence nationale. Bref une dynamique de groupe mais à une autre échelle ».
La CNOSC dispose entre ses mains de l’ébauche de l’ordre du jour, des sujets à discussion, et de la méthodologie à observer et à conduire la réunion mais c’est volontiers qu’elle laisse l’initiative aux partis qui doivent apprendre à discuter, à s’organiser, à s’apprécier et à respecter ce qui est convenu. Bref, une autre méthodologie que celle à laquelle tout le monde était habitué.
http://www.madagascar-tribune.com/Incomprehension-ou-meconnaissance,14610.html