Commission Vérité et réconciliation Des contre-vérités et réalités sur l’amnistie
Madagascr Tribune
Les spéculations sur « l’amnistie » continuent de défrayer la chronique à Madagascar. Les ailes extrémistes de l’actuel régime continuent de scander qu’aucune forme d’amnistie ne saurait être possible concernant les condamnations à caractère politique liées aux crises, qui ont pourtant déconstruit la société malgache depuis 2002, et ce par souci de ne pas faire triompher « l’impunité ».
Malheureusement l’argument de la lutte contre l’impunité ne peut en aucun être mis au service de basses manœuvres de petite politique, qui au final dénaturent, voire annihilent la cause qu’elle est censée servir (c’est ce qu’on appelle en anglais le « reverse effect »). Aussi, l’expérience de cette Transition désastreuse et honteuse sur bien des plans, la qualité des membres de l’Exécutif proches de M. Rajoelina, pour ne citer que M. Ratsirahonana, nous font penser que l’impunité n’est qu’un mot – auquel on n’a donné aucune substance - comme tant d’autres pour justifier une politique rondement menée d’élimination politique afin d’écarter tout adversaire de poids pour la prochaine élection présidentielle, pour ne citer que le cas de Pierrot Rajaonarivelo. Sur ce sujet, il est heureux que la majorité des électeurs malgaches ne soient pas dupes, notamment lorsqu’il est porté à leur attention une analyse la plus objective possible, étayée par des faits têtus, des raisons sous-tendant cette incessante invocation de l’impunité. À notre grand regret, mais sans réelle surprise, nous constatons que le gourou de la Transition et ses affidés persistent - et signent- à défendre cette ligne qui ne les honorent pas afin de faire aboutir leur objectif au prix de nouvelles crises plus violentes dans le futur : à savoir espérer continuer à rester au pouvoir en faisant élire Andry Rajoelina 1er président de la 4è république, en le faisant renier –pour une nième fois- sa parole...
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Les spéculations sur « l’amnistie » continuent de défrayer la chronique à Madagascar. Les ailes extrémistes de l’actuel régime continuent de scander qu’aucune forme d’amnistie ne saurait être possible concernant les condamnations à caractère politique liées aux crises, qui ont pourtant déconstruit la société malgache depuis 2002, et ce par souci de ne pas faire triompher « l’impunité ».
Malheureusement l’argument de la lutte contre l’impunité ne peut en aucun être mis au service de basses manœuvres de petite politique, qui au final dénaturent, voire annihilent la cause qu’elle est censée servir (c’est ce qu’on appelle en anglais le « reverse effect »). Aussi, l’expérience de cette Transition désastreuse et honteuse sur bien des plans, la qualité des membres de l’Exécutif proches de M. Rajoelina, pour ne citer que M. Ratsirahonana, nous font penser que l’impunité n’est qu’un mot – auquel on n’a donné aucune substance - comme tant d’autres pour justifier une politique rondement menée d’élimination politique afin d’écarter tout adversaire de poids pour la prochaine élection présidentielle, pour ne citer que le cas de Pierrot Rajaonarivelo. Sur ce sujet, il est heureux que la majorité des électeurs malgaches ne soient pas dupes, notamment lorsqu’il est porté à leur attention une analyse la plus objective possible, étayée par des faits têtus, des raisons sous-tendant cette incessante invocation de l’impunité. À notre grand regret, mais sans réelle surprise, nous constatons que le gourou de la Transition et ses affidés persistent - et signent- à défendre cette ligne qui ne les honorent pas afin de faire aboutir leur objectif au prix de nouvelles crises plus violentes dans le futur : à savoir espérer continuer à rester au pouvoir en faisant élire Andry Rajoelina 1er président de la 4è république, en le faisant renier –pour une nième fois- sa parole...
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