Résumé de l' Interview du Président Ravalomanana sur RFI 23 Mars 2010(en anglais et en français)
Résume de l'interview de S.E. le president marc ravalomanana
avec RFI
Mardi 23 février 2010
Andry Rajoelina paraît lâcher prise. Il a transformé un pays prospère en un pays en pleine crise.
Maintenant, il défie l'Union Africaine et le reste de la Communauté Internationale qui sont pour le tenue d'élections libres et justes à Madagascar.
Par conséquent, l'Union Africaine commence maintenant à appliquer des sanctions contre lui et ceux qui soutiennent son unilatéralisme.
Pour obtenir la levée des sanctions, il doit honorer les Accords signés à Maputo et à Addis Abeba avec les trois autres Chefs de File des autres Mouvances. Nous avons tous promis de travailler ensemble pour rétablir la démocratie et l'état de droit à Madagascar, en suivant un processus de réconciliation. Nous avons accepté de former un gouvernement de consensus et inclusif, dirigé par le Premier Ministre Eugène Mangalaza. La tâche principale du gouvernement de consensus et inclusif, en collaboration avec la Communauté Internationale, est de préparer la voie pour la tenue d'élections libres et justes.
Mais Andry Rajoelina n'a pas tenu sa promesse.
Hier, il a demandé que les sanctions soient étendues pour inclure les politiciens qui luttent pour la démocratie, surtout ceux qui appartiennent aux autres mouvances qui rejettent son unilatéralisme. Sa demande est absurde. Tout le monde le sait sauf lui.
Les sanctions doivent être étendues aux opérateurs nationaux et étrangers qui soutiennent le régime illégal. Il est important que l'Union européenne et les Nations Unies se joignent à l'Union africaine pour l'application effective des restrictions et des sanctions à l'encontre des auteurs du coup d'état, jusqu'à ce qu'ils consentent à la tenue d'élections libres et justes.
Lorsqu'ils ne peuvent plus voyager, ils se concentreront sur les priorités pour le bien du pays.
S'ils consentent à la tenue d'élections libres et justes, nous mettrons volontiers de côté toutes les différences passées et nous travaillerons ensemble pour rétablir la démocratie et la prospérité à Madagascar et rebâtir le pays.
Nous ne voulons pas que Madagascar serve de mauvais exemple en Afrique, en matière de démocratie et de gouvernance. Nous voulons contribuer au développement de l'Afrique. Les yeux du monde sont braqués sur nous.
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Summary of H.E. President marc ravalomanana's interview with RFI
tuesday march 23, 2010
Andry Rajoelina seems to be losing his grip. He has turned a successful country into a country in crisis.
Now he is defying the African Union and all the other international bodies who want free and fair elections in Madagascar.
As a result, the African Union is now starting to apply sanctions against him and his hundred followers.
All he has to do to get sanctions lifted is to honour the Agreements
he signed at Maputo and Addis Ababa with the three other Malagasy political leaders. We all promised to work together to restore democracy and the rule of law and to follow a process of reconciliation so as to rebuild Madagascar. We agreed to form a consensus and inclusive government led by Prime Minister Eugène Mangalaza. Its main task is to pave the way for free and fair elections.
But Andry Rajoelina has broken his promises.
Yesterday he demanded that sanctions be extended to include Madagascar's democratic politicians, as well as the leaders of his illegal regime. This is nonsense. Everyone knows that but him.
Sanctions should of course be extended. But the extension we need is for the European Union and the United Nations to join with the African Union in enforcing restrictions and penalties on the coup leaders – until they agree to fair and free elections.
When they can no longer fly to Paris that will concentrate their minds.
If they do agree to free and fair elections, then I will happily put aside all past differences and work together to bring back democracy and prosperity to all the people of Madagascar – and to rebuild our country.
We don't want Madagascar to be a failed African state. We want our country to share in Africa's growth. The world is watching.