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Affichage des articles du septembre 12, 2010

Madagascar: le médiateur se dissocie de la conférence de sortie de crise

AFP ANTANANARIVO — Le chef de la médiation internationale Joaquim Chissano s'est dissocié de la conférence nationale en cours pour trouver une solution à la crise politique à Madagascar, la jugeant insuffisamment impartiale et consensuelle. "La médiation ne peut être associée avec un processus unilatéral qui exclut des protagonistes clés" de la crise malgache, écrit l'ex-président mozambicain, dans un courrier daté du 10 septembre et envoyé au ministère malgache des Affaires étrangères. Une "conférence nationale" est réunie depuis lundi et jusque samedi dans la capitale Antananarivo pour trouver des voies de sortie à la crise politique qui paralyse largement cette île de l'océan Indien depuis près de deux ans. Cette conférence est cependant boycottée par les trois principales mouvances d'opposition au régime de l'actuel homme fort Andry Rajoelina, qui a chassé du pouvoir le président élu Marc Ravalomanana en mars 2009 avec le soutien de l

NON, ON AVANCE. SI, ON RECULE !

rovahiga La Conférence Nationale d’Ivato n’est pas loin de la clôture officielle, une grande fête certainement, vu notre célérité dans  l’évènementiel. Mais tout le monde n’a pas la tête à se  réjouir vu la façon que prenne la tournure des choses après les résolutions prises pendant la conférence nationale. Reconnaissons cependant qu’effectivement on avance depuis lundi 13 septembre. Mais dans quelle direction ? Est-ce la bonne ? Les mots manquent à beaucoup de nos compatriotes pour définir leur perplexité, leur doute, leur appréhension quant aux conséquences de pareilles consultations. Soyons précis, nous n’avons rien contre la conférence en tant que telle, là où le bât blesse, c’est le statut des participants. Lire l'article>>  

Madagascar : pas d’amnistie pour Marc Ravalomanana

AFRISCOOP L’ancien président malgache, Marc Ravalomanana ne bénéficiera pas d’une amnistie au vu de la décision de la conférence nationale financée par la Haute Autorité de Transition (HAT) qui se tient depuis le 3 septembre à Antananarivo, la capitale de la grande île. Une amnistie générale couvrant la période allant de janvier 2002 à décembre 2008 a été, en effet, adoptée par la majorité des participants à ladite conférence nationale ce vendredi. Des limites ont tout de même été adoptées pour cette amnistie. Il a été décidé que ceux qui ont commis de meurtre, de détournement de deniers publics, de corruption ; ceux condamnés pour le crime de faux-monnayages ou encore les condamnés pour association de malfaiteurs ne pourront pas jouir de cette amnistie. La majorité des participants ont par ailleurs adopté que ladite amnistie devrait être adoptée avant la tenue des différentes élections. Il reviendrait donc au Président de la HAT, Andry Rajoelina, qui assure actuellement le rôl

Les séances plénières: Vote à main levée

Madagascar Tribune vendredi 17 septembre 2010, par  Bill   Les commissions Constitution et Amnistie ont été les dernières à clôturer leurs travaux en raison du retard pris ce matin du jeudi 17 septembre à Alarobia. Cela n’a toutefois pas empêché les autres commissions et les organisateurs de préparer les séances plénières, les méthodes à adopter, voire à faire des simulations de vote ou à s’exercer aux démarches de vote à main levée, en attendant. Des kits de vote ont été distribués : une plaquette de couleur verte signifie l’approbation (oui), une autre plaquette de couleur rouge veut dire la négation (non) et une dernière plaquette de couleur blanche pour dire qu’on n’a pas d’avis (neutre). Ainsi, à la demande, le délégué lève la couleur qui lui convient pour traduire son avis. Les organisateurs précisent qu’après lecture de thèmes et articles soumis à l’appréciation des délégués, ces derniers peuvent poser des questions et demander des amendements par écrit. C’est après tout

Des comptes à rendre

Madagascar Tribune jeudi 16 septembre 2010, par  Georges Rabehevitra Un récent rapport de la Banque Mondiale pointe la mauvaise gouvernance de l’époque Ravalomanana, une des causes principales de sa chute. Le rapport donne des éléments et souligne entre autres la concentration des pouvoirs et la gestion de certains budgets directement au niveau de la Présidence de l’époque. J’ai critiqué en son temps et dans plusieurs journaux la concentration des pouvoirs aux mains du Président et de quelques fidèles et dévoués, proches de lui. Coupé complètement de la réalité, ce dernier s’est pris pour le bon dieu lui-même et a fait ce qu’il voulait des deniers publics. Il a exercé un pouvoir qu’il croyait sans limite, puisque hors de tout champ de contrôle parlementaire ou autre Inspection de l’État. Dans l’article intitulé «  pourquoi faire pire  », je dis exactement la même chose concernant la Présidence de la HAT. La différence ici c’est que Rajoelina est entouré de vautours qui se serve

Madagascar Résistance

Zinfos974 Lettre numéro 29 - septembre 2010     Tout pour que Madagascar ne puisse pas se relever ?   Réconciliation, apaisement de l’atmosphère politique, neutralité de la transition chargée des réformes constitutionnelles et des élections, retour à l’ordre constitutionnel et à la stabilité politique. Cette feuille de route pour mettre fin à la crise et amorcer le redressement de Madagascar semble évidente, tellement elle est frappée au coin du bon sens. Elle ne sera pas mise en œuvre parce que ni les trois mouvances opposées au coup d’Etat ni la SADC ne disposent d’un bras armé pour faire respecter la loi et les accords signés. A la place de cette feuille de route, il y a des annonces creuses, des gesticulations, la tricherie habituelle quand il s’agit de s’en tenir à ce qui a été dit.      Le premier tour de passe-passe Un comité constitutionnel sans juriste constitutionnaliste, monté à la hâte, dont les membres ont tous été choisis par l’auteur du coup d’Etat, avait fixé un déla

15/09/10 : Interview de Raharinaivo Andrianatoandro du TIM

Sobika Interview réalisée le 14 Septembre 2010 Le Tim présent à Ivato, Andrianatoandro Raharinaivo en parle. Le Tim présent à la conférence nationale d’Ivato, pourrait-on savoir pourquoi ? Le parti dont je représente est en partie présent à la conférence nationale parce que nous voulons que cette crise trouve une issue à la crise et qu’on en finisse avec la crise une bonne fois pour toute et qu’on voit plus loin et préparer la 4ème république. Est-ce que le Tim a-t-il déjà déposé une constitution pour cette conférence ? Nous avons une proposition de constitution que nous n’avons pas encore déposé officiellement aux organisateurs dans la mesure où nous pensons que la constitution devrait être élaboré à partir de questionnements que les participants vont poser pendant la conférence. Je m’explique, au seuil de notre indépendance en 1960, les vraies questions n’ont pas été posées beaucoup de questions restent occultes ce qui explique les soubresauts qu’a vécu Madagascar depuis ce

Madagascar : les politiciens verrouillent l’accord politique d’Ivato

AFRISCOOP Les chefs de partis signataires de l’accord politique d’Ivato, en vue d’une sortie de crise ne veulent plus aucun amendement à ce texte. Ledit accord politique a pourtant été annoncé comme devant faire l’objet d’une discussion en travaux de commission durant la conférence nationale organisée par l’association des aînés dite « Raiamandreny mijoro ». Une grande majorité des participants, dont ceux issus de la société civile et autres organisations non-gouvernementales ont fait part de leur souhait de débattre sur ce sujet lundi, lors de l’ouverture de la conférence nationale. C’est ce que les politiciens ont tout de suite mis une opposition ferme. « En voulant apporter quelques retouches à cet accord politique, certaines personnes n’ont d’autres objectifs que d’avoir des sièges au sein d’une transition dite consensuelle. De notre côté, on pense que cette question de répartition des sièges ne mérite pas d’être débattue lors de cette conférence nationale, laquelle est censée r

Travaux forcés, travaux suspendus

Jeune Afrique Dénoncée par ses partisans, la condamnation de Marc Ravalomanana complique la sortie de crise. Depuis son exil sud-africain, le président déchu dénonce une manoeuvre politique.   Lire l'article>>

Madagascar: ouverture d'une "conférence nationale" à Antananarivo

(AFP)   ANTANANARIVO — Une "conférence nationale" pour résoudre la crise politique à Madagascar s'est ouverte lundi matin à Antananarivo en dépit de l'absence d'acteurs majeurs et de nombreuses incertitudes sur le déroulement même de cette réunion, a constaté l?AFP. Les débats, prévus pour durer une semaine, aborderont notamment les thèmes de la gestion de la transition, de la Constitution, de l'organisation des prochaines élections, et de la réconciliation nationale. Environ 4.000 représentants de la société civile et des partis politiques, venus de tout le pays, sont présents au Centre de conférences d'Ivato, en périphérie de la capitale malgache. Les délégués des trois principales mouvances d'opposition des anciens présidents Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy sont cependant absents, affirmant ne pas vouloir "cautionner cette démarche vouée à l?échec". Les trois mouvances exigeaient comme préalable le retour des exilés

Un procès tronqué

Jeune Afrique C’est dans une ambiance tendue que s’est déroulé le procès, les 26 et 27 août. Des dizaines de partisans de Ravalomanana ont envahi la salle du tribunal, le premier jour, avant de la quitter, à la suite des avocats de la défense. Ces derniers avaient demandé un report de l’audience et ont décidé de boycotter la suite des débats après le rejet de leur demande. « Nous avons estimé qu’il s’agissait d’une grave atteinte aux droits de la défense », explique Me Jacques Belot, l’un des avocats du président déchu. Selon la défense, Ravalomanana ne peut être jugé, en tant qu’ancien président, par une cour ordinaire. Par ailleurs, les avocats dénoncent une instruction « à charge ». De fait, les accusés ont été défendus par des avocats commis d’office qui n’ont pas eu accès au dossier d’accusation. http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAJA2591030-031-bis.xml1/un-proces-tronque.html

Madagascar : risque de discorde sur la participation des représentants issus des districts à la conférence nationale

AFRISCOOP La représentation de chaque district à la conférence nationale, organisée conjointement par le comité des aînés ou les hommes sages malgaches et parents responsables et le rassemblement des citoyens cette semaine, pourrait être sujette de discorde. La question relative aux soi- disant représentants des 119 districts de Madagascar est plus que jamais remise en cause. Initialement, 12 représentants pour chaque district ont déjà été élus par les participants au dialogue préparatoire qui s’est tenu vers la fin du mois de juillet dernier. Ils sont élus pour assister à la conférence nationale. Seulement, des districts ont vu leurs représentants à cette conférence nationale changés en cours de route, ou bien empêchés tout simplement dès leur départ vers Antananarivo, capitale de Madagascar. Ces révélations ont été recueillies d’après le témoignage de quelques émissaires de la Coalition des organisations de la société civile, qui a organisé avec le comité des aînés ce rassemblemen

MADAGASCAR: Une nouvelle invasion de criquets à craindre

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IRIN Photo: FAO Un essaim de criquets pèlerins malgaches dans la région de Menabe, en mai 2010 JOHANNESBOURG, 10 septembre 2010 (IRIN) - L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a averti d'une « menace grave et imminente due à la présence d'un nombre croissant d'essaims de criquets pèlerins » à Madagascar ; selon l'organisme, une « aide d'urgence Odoit être immédiatement apportéed pour prévenir une catastrophe humanitaire ». L'avertissement a été lancé lors d'une réunion sur l'Aide d'urgence à la lutte antiacridienne qui s'est tenue à Antananarivo, la capitale, le 8 septembre, quelques jours après la publication, par l'USAID, de l'édition d'août de son rapport de situation d'urgence sur les Invasions transfrontalières de ravageurs (ETOP) ; rapport qui présentait des prévisions s'étendant jusqu'à la mi-octobre et dont les auteurs exprimaient des préoccupations semblab

Rapport conçernant l'évènement du 7 février 2009

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(20 pages)