MÉDIATION : Ballet politique à Antanimena
L'Express de Madagascar
http://www.lexpressmada.com/index.php?p=display&id=38694
Les dirigeants de l'UDR, de l'Espace de concertation et des mouvances Ravalomanana, Zafy et Ratsiraka ont été reçus par la CNOSC, hier.
Ballet des dirigeants politiques, militants, opérateurs économiques, syndicalistes ainsi que responsables des structures sportives depuis hier à l'hôtel restaurant L'Astauria à Antanimena. Durant trois jours, la Coordination nationale des organisations de la société civile (CNOSC) organise à leur intention des rencontres de consultations. Une approche qui ferait partie de sa mission de médiation en vue de la résolution de la crise.
Les membres de l'Union des démocrates et répu-
blicains pour le changement (UDR), proche du président de la Haute autorité de la transition (HAT), Andry Rajoelina, ceux de l'Espace de concertation, les dirigeants de la mouvance Ravalomanana, les partisans des anciens présidents de la République Albert Zafy et Didier Ratsiraka ont été accueillis successivement par les responsables de la société civile hier.
À la sortie de la salle de conférence de L'Astauria, Roland Ratsiraka, de l'Espace de concertation, a soulevé un flou sur la voie de sortie de crise adoptée. Une raison qui l'a amené à encourager la prise de responsabilité des politiciens. « Lors de mon intervention, j'ai demandé devant les responsables de la société civile un délai afin que les politiciens puissent s'organiser. La société civile prendra le relais si aucun résultat n'est atteint », a-t-il rapporté en faisant allusion à l'accord politique faisant l'objet d'une réunion des dirigeants politiques au Centre de conférence international à Ivato depuis hier.
Le président du parti Malagasy Tonga Saina (MTS) a taxé la CNOSC de créer une crise dans la crise, dans la mesure où elle continue à se référer aux mouvances politiques en choisissant les entités invitées pour le rendez-vous à L'Astauria.
Imbroglio
De leur côté, les partisans de l'ancien Président Marc Ravalomanana auraient mis en doute la médiation de la CNOSC. Manandafy Rakotonirina du parti « Mpitolona ho amin'ny fandrosoan' ny malagasy » (MFM) n'a pas mâché ses mots pour remettre en question la démarche « malgacho-malgache ». « Les Malgaches n'avaient rien fait quand nous étions arrêtés. Nous n'avions vu que l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), la Communauté de développement d'Afrique Australe (SADC) et l'Union africaine », a-t-il déclaré en présence, entre autres, des militants. L'ancien sénateur, Roland Ravatomanga, quant à lui, a posé des questions sur la libération des détenus politiques et le retour au pays des exilés.
Mais les membres de la CNOSC ont évité d'entrer dans les détails. Aristide Velompanahy a, entre autres, insisté sur la nécessité de mise en place d'un cadre juridique consensuel. D'où l'exigence de négociations autour d'une table.
Fano Rakotondrazaka
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Les dirigeants de l'UDR, de l'Espace de concertation et des mouvances Ravalomanana, Zafy et Ratsiraka ont été reçus par la CNOSC, hier.
Ballet des dirigeants politiques, militants, opérateurs économiques, syndicalistes ainsi que responsables des structures sportives depuis hier à l'hôtel restaurant L'Astauria à Antanimena. Durant trois jours, la Coordination nationale des organisations de la société civile (CNOSC) organise à leur intention des rencontres de consultations. Une approche qui ferait partie de sa mission de médiation en vue de la résolution de la crise.
Les membres de l'Union des démocrates et répu-
blicains pour le changement (UDR), proche du président de la Haute autorité de la transition (HAT), Andry Rajoelina, ceux de l'Espace de concertation, les dirigeants de la mouvance Ravalomanana, les partisans des anciens présidents de la République Albert Zafy et Didier Ratsiraka ont été accueillis successivement par les responsables de la société civile hier.
À la sortie de la salle de conférence de L'Astauria, Roland Ratsiraka, de l'Espace de concertation, a soulevé un flou sur la voie de sortie de crise adoptée. Une raison qui l'a amené à encourager la prise de responsabilité des politiciens. « Lors de mon intervention, j'ai demandé devant les responsables de la société civile un délai afin que les politiciens puissent s'organiser. La société civile prendra le relais si aucun résultat n'est atteint », a-t-il rapporté en faisant allusion à l'accord politique faisant l'objet d'une réunion des dirigeants politiques au Centre de conférence international à Ivato depuis hier.
Le président du parti Malagasy Tonga Saina (MTS) a taxé la CNOSC de créer une crise dans la crise, dans la mesure où elle continue à se référer aux mouvances politiques en choisissant les entités invitées pour le rendez-vous à L'Astauria.
Imbroglio
De leur côté, les partisans de l'ancien Président Marc Ravalomanana auraient mis en doute la médiation de la CNOSC. Manandafy Rakotonirina du parti « Mpitolona ho amin'ny fandrosoan' ny malagasy » (MFM) n'a pas mâché ses mots pour remettre en question la démarche « malgacho-malgache ». « Les Malgaches n'avaient rien fait quand nous étions arrêtés. Nous n'avions vu que l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), la Communauté de développement d'Afrique Australe (SADC) et l'Union africaine », a-t-il déclaré en présence, entre autres, des militants. L'ancien sénateur, Roland Ravatomanga, quant à lui, a posé des questions sur la libération des détenus politiques et le retour au pays des exilés.
Mais les membres de la CNOSC ont évité d'entrer dans les détails. Aristide Velompanahy a, entre autres, insisté sur la nécessité de mise en place d'un cadre juridique consensuel. D'où l'exigence de négociations autour d'une table.
Fano Rakotondrazaka