Transition consensuelle : Les Trois mouvances font pression
L'Express de Madagascar
Les membres des Trois mouvances après leur mission en Afrique du Sud
Les Trois mouvances récusent la feuille de route de Simao. Elles renforcent l’offensive diplomatique auprès de la Communauté internationale.
L'opposition ferait preuve d'une profonde détermination en poursuivant son lobbying diplomatique à l'endroit de la communauté internationale. Elle semble envisager d'occuper le terrain en attendant la réunion de la Troïka, l'organe en charge de la coopération en matière de politique, de défense et de la sécurité auprès de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), reportée au 31 mars. La démarche s'effectue sous la coordination des trois chefs de file des mouvances alliées Ravalomanana, Ratsiraka et Zafy.
Henri Roger Ranaivoson prend ainsi la relève de la délégation des Trois mouvances, rentrée au pays dimanche, pour continuer les tractations dans les pays de la SADC. Hier, il s'est rendu à Maputo pour des rencontres avec le médiateur Joaquim Chissano, ainsi que des autorités mozambicaines. « Il y assure le suivi de la mission de la délégation des Trois mouvances », a confié hier une voix autorisée auprès de la mouvance Ravalomanana. Et de souligner que l'ancien chief of staff à la présidence de la République sous le précédent régime fait les déplacements au nom des Trois mouvances.
Reprise du tour
Joint au téléphone, l'ex-député Tabera Randriamanantsoa a révélé que de son côté, l'ancien Président Didier Ratsiraka envoie aussi des émissaires pour expliquer aux responsables européens les points de vue des Trois mouvances sur la résolution de la crise. Selon lui, une sorte de répartition est établie entre les trois anciens chefs d'État. Marc Ravalomanana s'occupe de la coordination de toute approche menée en Afrique tandis que l'amiral Didier Ratsiraka se charge de l'Europe et le professeur Albert Zafy au pays. « Ceux qui sont à l'extérieur s'empressent de communiquer au Président Zafy l'éventuelle évolution de la situation, afin de pouvoir prendre les mesures adéquates », a-t-il indiqué clairement hier.
Pendant ce temps, les dirigeants locaux de l'opposition vont reprendre le tour des chancelleries étrangères pour remettre la lettre renfermant la position des Trois mouvances contre la voie de sortie de crise tracée suivant la Feuille de route paraphée au Centre de conférences international à Ivato le 9 mars. Emmanuel Rakotovahiny, proche collaborateur d'Albert Zafy, a annoncé un programme au siège de l'Union Européenne pour ce matin.
Des propositions de solution sous forme de Feuille de route ont été déjà mises à la disposition de Joaquim Chissano par Marc Ravalomanana lors de l'audience entre les deux personnalités au Mozambique le 15 mars. Elles sont assorties d'une exigence en vue de l'organisation d'une conférence au sommet à Tana. « Si la Troïka ne nous entend pas, nous procéderons à la mise en place des structures de transition », a avancé l'ancien Premier ministre en faisant allusion à la déclaration d'Albert Zafy à la villa Elisabeth, il y a deux semaines.
Henri Roger Ranaivoson prend ainsi la relève de la délégation des Trois mouvances, rentrée au pays dimanche, pour continuer les tractations dans les pays de la SADC. Hier, il s'est rendu à Maputo pour des rencontres avec le médiateur Joaquim Chissano, ainsi que des autorités mozambicaines. « Il y assure le suivi de la mission de la délégation des Trois mouvances », a confié hier une voix autorisée auprès de la mouvance Ravalomanana. Et de souligner que l'ancien chief of staff à la présidence de la République sous le précédent régime fait les déplacements au nom des Trois mouvances.
Reprise du tour
Joint au téléphone, l'ex-député Tabera Randriamanantsoa a révélé que de son côté, l'ancien Président Didier Ratsiraka envoie aussi des émissaires pour expliquer aux responsables européens les points de vue des Trois mouvances sur la résolution de la crise. Selon lui, une sorte de répartition est établie entre les trois anciens chefs d'État. Marc Ravalomanana s'occupe de la coordination de toute approche menée en Afrique tandis que l'amiral Didier Ratsiraka se charge de l'Europe et le professeur Albert Zafy au pays. « Ceux qui sont à l'extérieur s'empressent de communiquer au Président Zafy l'éventuelle évolution de la situation, afin de pouvoir prendre les mesures adéquates », a-t-il indiqué clairement hier.
Pendant ce temps, les dirigeants locaux de l'opposition vont reprendre le tour des chancelleries étrangères pour remettre la lettre renfermant la position des Trois mouvances contre la voie de sortie de crise tracée suivant la Feuille de route paraphée au Centre de conférences international à Ivato le 9 mars. Emmanuel Rakotovahiny, proche collaborateur d'Albert Zafy, a annoncé un programme au siège de l'Union Européenne pour ce matin.
Des propositions de solution sous forme de Feuille de route ont été déjà mises à la disposition de Joaquim Chissano par Marc Ravalomanana lors de l'audience entre les deux personnalités au Mozambique le 15 mars. Elles sont assorties d'une exigence en vue de l'organisation d'une conférence au sommet à Tana. « Si la Troïka ne nous entend pas, nous procéderons à la mise en place des structures de transition », a avancé l'ancien Premier ministre en faisant allusion à la déclaration d'Albert Zafy à la villa Elisabeth, il y a deux semaines.
Le HPM à la défense de Simao
Le Regroupement des partis et associations politiques (HPM) a réagi contre l'idée de remplacement de l'émissaire de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), Leonardo Simao, véhiculée par la délégation des Trois mouvances en Afrique à son retour au pays. Roger Ralison, un des dirigeants du HPM, a déclaré hier à Betongolo que contrairement aux critiques formulées à l'encontre de cet ancien ministre des Affaires étrangères mozambicain, son équipe dispose des informations prouvant la notoriété de Leonardo Simao. Une manière de manifester l'adhésion du HPM à la Feuille de route paraphée à Ivato, sous l'égide de Leonardo Simao.
Le Regroupement des partis et associations politiques (HPM) a réagi contre l'idée de remplacement de l'émissaire de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), Leonardo Simao, véhiculée par la délégation des Trois mouvances en Afrique à son retour au pays. Roger Ralison, un des dirigeants du HPM, a déclaré hier à Betongolo que contrairement aux critiques formulées à l'encontre de cet ancien ministre des Affaires étrangères mozambicain, son équipe dispose des informations prouvant la notoriété de Leonardo Simao. Une manière de manifester l'adhésion du HPM à la Feuille de route paraphée à Ivato, sous l'égide de Leonardo Simao.
Fano Rakotondrazaka
Mercredi 23 mars 2011