Chronique de Vanf : Point sur les i ! - L'Express de Madagascar

On ne peut pas revendiquer la direction d'une foule, sur la Place du 13 mai, conduire cette même foule au-devant d'un palais d'État, Iavoloha ou Ambohitsorohitra, et prétendre s'exonérer de la suite des événements : au mieux, du cynisme, en jouant l'angélisme de façade tout en escomptant justement un bain de sang qu'un lavage de cerveau par la répétition se chargera d'imputer au passif du camp adverse; au pire, de l'incompétence, à ne pas savoir prévoir, anticiper et épargner le pire à ses suivants.
Aucun être censé, exempt de fanatisme, refusant le manichéisme, soucieux d'objectivité, ne peut accepter que la faute incombe uniquement aux forces de sécurité qui auraient tiré sur la foule. D'abord, sur le principe. Prétendre, comme cela a été dit en 1991, comme cela a été répété en 2009, que la foule était «mains nues», est une insulte au simple bon sens, sachant que son nombre même, sa multitude, en faisait une menace surtout aux abords immédiats d'un palais d'État et dans le périmètre d'une «zone rouge». Nous voilà, déjà, dans les détails. Lire la suite >> Chronique de Vanf : Point sur les i ! - L'Express de Madagascar

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