Accéder au contenu principal

Madagascar : mis en place d’un centre de sécurité de sauvetage à Sainte Marie

AFRISCOOP


ANTANANARIVO, 10 avril(Xinhua) — Un centre de sécurité de sauvetage a été mis en place à Sainte Marie, une île à l’est de Madagascar afin de veiller aux bateaux et passagers sur la traversée reliant Sainte Marie et Soanierana Ivongo, une région située sur la côte est de la grande île, apprend-on du quotidien La gazette, mardi.
Les opérateurs économiques et les responsables locaux de la région Analanjirofo, sur la côte est du pays, ont décidé de mettre en place un centre de sécurité de sauvetage à Sainte Marie suite aux nombreux accidents maritimes qui s’en suivaient depuis quelques années sur ce trajet.
Ce centre est en effet, destiné à gérer les informations, de les analyser par l’utilisation des outils de haute technologie ainsi que de coordonner le sauvetage grâce au déclenchement de l’ alerte donné par les navires se trouvant à quelques kilomètres du centre.
Notons que l’embouchure de Soanierana Ivongo est classée parmi les points les plus meurtriers et dangereux de la côte est, alors qu’il faut la traverser pour venir sur la terre ferme de la grande île en provenance de l’île Sainte Marie.
Cette embouchure est caractérisée par la présence permanente de vagues brisantes ainsi que des courants entrants et sortants.
Rappelons qu’elle a déjà fait beaucoup de victimes. En août 2011, le bateau « Black Shark » transportant la ministre de la Population et son équipe, a fait naufrage au large de cette embouchure de Soanierana-Ivongo et tuant près de 15 personnes y compris la ministre.
En mai 2001, une autre vedette, la Samsonnette, transportant des joueurs de football malgache, a chaviré, causant cinq morts et 22 disparues. En juin 2001, le naufrage du bateau Saïfya I a coûté la vie à une vingtaines de personnes, et celui de la vedette Anna Express, survenu en août 2006 a fait au moins 18 personnes.

Posts les plus consultés de ce blog

Madagascar : La génération Z se soulève contre les coupures d'électricité et d'eau

  Une vague de protestations sans précédent secoue actuellement Madagascar, portée par une jeunesse déterminée qui refuse la résignation face aux conditions de vie dégradées. Ce mouvement, baptisé "Gen Z", illustre la colère d'une génération qui exige des changements concrets dans un pays où trois quarts de la population vit sous le seuil de pauvreté. Des coupures qui exaspèrent le quotidien Au cœur de cette mobilisation se trouve une revendication simple mais vitale : l'accès constant à l'eau et à l'électricité. Les habitants d'Antananarivo, la capitale, subissent des coupures incessantes qui laissent souvent les foyers et entreprises sans électricité pendant plus de 12 heures d'affilée. Ces dysfonctionnements répétés paralysent l'économie locale et rendent la vie quotidienne particulièrement difficile. Pour une population où environ 75% des 30 millions d'habitants vivent dans la pauvreté selon les données de 2022, ces problèmes d'infra...

Madagascar : La dissolution du gouvernement ne suffit pas, la Gen Z continue la lutte

  Face à la pression populaire croissante, le président Andry Rajoelina a annoncé le 29 septembre la dissolution de son gouvernement. Cette décision intervient après des jours de manifestations qui ont fait au moins 22 morts et plus de 100 blessés selon les Nations Unies, un bilan que les autorités malgaches contestent sans toutefois fournir de chiffres officiels. Un bilan humain tragique Parmi les victimes de cette répression figurent deux bébés qui auraient été asphyxiés par les gaz lacrymogènes utilisés massivement par les forces de l'ordre. Les protestations, qui avaient commencé pacifiquement, ont rapidement dégénéré face à l'intervention disproportionnée des forces de sécurité. Selon l'ONU, les forces de l'ordre sont intervenues avec une force excessive, lançant des gaz lacrymogènes, battant et arrêtant des manifestants. Certains policiers auraient même utilisé des munitions réelles contre la foule. Ces arrestations, qualifiées d'arbitraires par plusieurs o...

Boeing, Iran, Madagascar : les faits, les questions, le contexte

  (Agence Ecofin) - Une affaire d’apparence administrative expose Madagascar à une controverse à portée internationale. Cinq avions de type Boeing 777, brièvement enregistrés auprès de l’Aviation civile malgache dans le cadre d’un convoyage technique, se retrouvent dans la flotte d’une compagnie iranienne soumise à des sanctions. L’Autorité de l’aviation civile du pays dénonce une fraude et se défend de toute complicité. L’enquête en cours soulève des interrogations sur la solidité des dispositifs de régulation, dans un contexte diplomatique déjà tendu entre Madagascar et les États-Unis. Lire l'article