Le nouveau gouvernement en quête d’une reconnaissance internationale
Orange Madagascar
En effet, Mamy Ratovomalala et Hajo Andrianainarivelo sont les deux représentants du TGV dans le gouvernement d'union, tandis que le parti éclaté du Tim compte 6 ministres en tout, trois issus de l'aile Raharinaivo Andrianantoandro et trois autres collaborateurs de Yves Aimé Rakotoarison.
Un fait tout aussi symbolique, Elysé Ratsiraka, le frère cadet de l'amiral, embarque aussi dans le navire en occupant le ministère de l'Énergie et des mines.
On distingue enfin un quota important des éléments issus des groupements politiques pro-Rajoelina, tels l'Union des démocrates et des républicains pour le changement (UDR-C) ou encore de l'Espace de convention politique (Escopol)
8 ministres et un secrétaire d'État ont par ailleurs été reconduits, et ces derniers occupent généralement les ministères clés comme la justice, la défense, les mines ou encore les finances…
Le premier ministre estime que le choix et la nomination des membres du gouvernement ont été faits de manière consensuelle et inclusive, puisque le nouvel exécutif est représenté des différentes forces politiques de la nation dont ceux issus de l'opposition.
Temps de passer à l'action
« Nous devrons avancer vers la mise en place de la quatrième république, conformément à la feuille de route » indique le chef du gouvernement qui a martelé qu'il n'y aura plus de temps pour les négociations.
« La priorité des priorités sera l'organisation des élections et l'achèvement de la transition » estime Ny Hasina Andriamanjato, ministre des télécommunications
« Nous n'avons pas encore la reconnaissance internationale, chacun devrait agir dans son domaine respectif » selon Pierrot Rajaonarivelo, ministre d'État chargé de l'Économie.
Le nouveau gouvernement est ainsi composé de 32 membres, dont deux ministres d'État et un secrétaire d'État. L'on note la présence remarquée des anciens compagnons de route de Marc Ravalomanana, alors que le parti Tanora malaGasy Vonona compte uniquement deux ministres reconduits.
En effet, Mamy Ratovomalala et Hajo Andrianainarivelo sont les deux représentants du TGV dans le gouvernement d'union, tandis que le parti éclaté du Tim compte 6 ministres en tout, trois issus de l'aile Raharinaivo Andrianantoandro et trois autres collaborateurs de Yves Aimé Rakotoarison.
Un fait tout aussi symbolique, Elysé Ratsiraka, le frère cadet de l'amiral, embarque aussi dans le navire en occupant le ministère de l'Énergie et des mines.
On distingue enfin un quota important des éléments issus des groupements politiques pro-Rajoelina, tels l'Union des démocrates et des républicains pour le changement (UDR-C) ou encore de l'Espace de convention politique (Escopol)
8 ministres et un secrétaire d'État ont par ailleurs été reconduits, et ces derniers occupent généralement les ministères clés comme la justice, la défense, les mines ou encore les finances…
Le premier ministre estime que le choix et la nomination des membres du gouvernement ont été faits de manière consensuelle et inclusive, puisque le nouvel exécutif est représenté des différentes forces politiques de la nation dont ceux issus de l'opposition.
Temps de passer à l'action
« Nous devrons avancer vers la mise en place de la quatrième république, conformément à la feuille de route » indique le chef du gouvernement qui a martelé qu'il n'y aura plus de temps pour les négociations.
« La priorité des priorités sera l'organisation des élections et l'achèvement de la transition » estime Ny Hasina Andriamanjato, ministre des télécommunications
« Nous n'avons pas encore la reconnaissance internationale, chacun devrait agir dans son domaine respectif » selon Pierrot Rajaonarivelo, ministre d'État chargé de l'Économie.
Rejet des trois mouvances
La nomination des membres du gouvernement suscite des remous, au niveau de l'opposition, mais également au niveau même des partis qui ont proposé des noms à Camille Vital, étant donné que tout le monde n'a pu être casé, les places étant limitées à 32.
Évidemment, les mouvances des anciens présidents ne reconnaissent pas le gouvernement Vital, en déplorant la formation du gouvernement avant même la réunion de la Troïka de la SADC.
« Ce gouvernement a été formé avant même que la décision de la SADC sur le processus de sortie de crise ne soit prononcée » souligne le numéro un du MFM Manandafy Rakotonirina.
Entendu sur RFI hier matin, Marc Ravalomanana s'est déclaré contre la formation de ce gouvernement.
Emmanuel Rakotovahiny, de la mouvance Albert Zafy quant à lui réitère le caractère unilatéral de la décision commune de Andry Rajoelina et de Camille Vital. « Dans ces conditions, la reconnaissance internationale ne sera jamais acquise » ajoute le docte
Position de la communauté internationale
La réunion de la Troïka de la SADC, pour le 31 mars en Zambie, pourrait donner un aperçu de la position et des décisions de la Communauté Internationale.
En fait, la communauté internationale est plutôt restée discrète après la nomination de Camille Vital.
L'on attend donc ce que la troïka de la SADC va prononcer pour savoir la position exacte de la communauté internationale, l'un des plus grands défis de ce nouveau gouvernement étant la reconnaissance internationale.
ZHN
La nomination des membres du gouvernement suscite des remous, au niveau de l'opposition, mais également au niveau même des partis qui ont proposé des noms à Camille Vital, étant donné que tout le monde n'a pu être casé, les places étant limitées à 32.
Évidemment, les mouvances des anciens présidents ne reconnaissent pas le gouvernement Vital, en déplorant la formation du gouvernement avant même la réunion de la Troïka de la SADC.
« Ce gouvernement a été formé avant même que la décision de la SADC sur le processus de sortie de crise ne soit prononcée » souligne le numéro un du MFM Manandafy Rakotonirina.
Entendu sur RFI hier matin, Marc Ravalomanana s'est déclaré contre la formation de ce gouvernement.
Emmanuel Rakotovahiny, de la mouvance Albert Zafy quant à lui réitère le caractère unilatéral de la décision commune de Andry Rajoelina et de Camille Vital. « Dans ces conditions, la reconnaissance internationale ne sera jamais acquise » ajoute le docte
Position de la communauté internationale
La réunion de la Troïka de la SADC, pour le 31 mars en Zambie, pourrait donner un aperçu de la position et des décisions de la Communauté Internationale.
En fait, la communauté internationale est plutôt restée discrète après la nomination de Camille Vital.
L'on attend donc ce que la troïka de la SADC va prononcer pour savoir la position exacte de la communauté internationale, l'un des plus grands défis de ce nouveau gouvernement étant la reconnaissance internationale.
ZHN