L’insécurité fait du bruit à Madagascar (média)

AFRISCOOP

L’insécurité fait du bruit cette semaine à Madagascar, en ville et dans la campagne surtout dans la capitale à Antananarivo, selon les différents rapports faits par les médias locaux.
Mardi matin, une voiture 4x4 a été braquée au centre ville d’ Antananarivo, lorsque son chauffeur l’a stationnée au bord de la route. Les voleurs ont tiré sur une jambe du chauffeur pour le faire sortir de la voiture.
La même journée, un opérateur économique a du laisser ses 5 millions d’ariary, environ 2500 dollars, aux mains des bandits lorsqu’il a été sur son chemin d’acheter du riz au nord de la ville d’Antananarivo. Les bandits se sont disparus dans la nature après avoir pris l’argent.
Trois autres braquages ont été enregistrés aux périphéries d’ Antananarivo par un groupe de bandits la nuit du mercredi. Il s’ agit des trois gangsters qui ont pris d’assaut trois habitations avec un fusil kalachnikov. Après avoir terrorisé le premier village, ils ont raflé tous ce qu’ils ont trouvé, tels qu’une somme d’argent d’une valeur de 15 dollars, quelques téléphones portables et trois bagues en or. Quand les gendarmes sont intervenus, ils ont pris la fuite puis semé la pagaille dans un autre village environnant mais ils sont partis les mains vides. Ensuite, ils ont continué leurs actes dans un autre village en emmenant avec eux une somme d’environ 200 dollars, des bijoux et des téléphones portables.
Face à cette insécurité dans le pays, les forces de l’ordre ont pris des mesures draconiennes pour épingler les gangsters. Par une opération qu’ils ont baptisé « opération coup de poing », les forces de l’ordre ont attrapé un bandit de renom, alias Njaka commando, kidnappeur et spécialiste en attaque à main armée dans la capitale. Il a été attrapé lundi dernier en exerçant ses actes de banditisme dans la capitale. Il est actuellement placé en garde à vue dans la section des recherches criminelles de la gendarmerie à Antananarivo après avoir reçu deux balles au cours de son arrestation.
Le colonel Ravalomanana Richard, commandant de l’état-major Mixte Opérationnel de la Région (EMMOReg) de la capitale, a indiqué qu’une centaine des éléments de forces de l’ordre sont également mobilisés pour faire de la patrouille pendant la nuit.
Un haut responsable de la Brigade criminelle au sein de la police nationale a expliqué que les actes de banditisme règnent parce que les malfaiteurs profitent de l’instabilité politique dans le pays. L’augmentation des chômeurs pendant la crise politique explique également la multiplication des gangsters, a-t- il dit. (Xinhua)

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