Ravalomanana plaide pour son retour à Madagascar auprès du médiateur régional
AFP
JOHANNESBURG — L'ancien président malgache Marc Ravalomanana a indiqué mercredi avoir demandé au médiateur de l'Afrique australe dans la crise malgache, Joachim Chissano, de l'aider à rentrer sur la Grande Ile malgré l'opposition des autorités.
Marc Ravalomanana, exilé en Afrique du Sud depuis 2009, a été empêché samedi d'embarquer dans un avion à destination d'Antananarivo, suite à une intervention de l'autorité de l'aviation civile malgache le déclarant "persona non grata" à Madagascar.
"Très en colère", il a sollicité un rendez-vous avec l'ancien président mozambicain et médiateur de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) Joachim Chissano, qu'il a rencontré mardi à Maputo, la capitale mozambicaine.
"Je lui ai expliqué que j'ai besoin de rentrer pour participer et promouvoir le dialogue malgacho-malgache recommandé par la SADC", a-t-il indiqué dans un communiqué. "C'est important pour moi d'être d'être sur place pour négocier afin que nous ayons un vrai dialogue", a-t-il ajouté.
Madagascar est plongée dans une grave crise politique depuis le renversement en mars 2009 de l'ex-président Ravalomanana par Andry Rajoelina, alors maire d'Antananarivo et soutenu par l'armée. Ce dernier est toujours au pouvoir à la tête d'une Haute autorité de transition.
M. Ravalomanana a été condamné par contumace aux travaux forcés à perpétuité en août 2010 pour la mort d?une trentaine de manifestants le 7 février 2009. La Haute autorité de transition a prévenu qu'il serait arrêté dès qu'il mettrait un pied sur le sol malgache.
Fin janvier, l'émissaire de la SADC Leonardo Simao, qui travaille avec M. Chissano, a proposé aux différentes parties une feuille de route pour la sortie de crise
.
Ce schéma recommande que M. Ravalomanana ne rentre pas à Madagascar avant "l'instauration d'un climat politique et de sécurité stable". Cette feuille de route a été acceptée par les partis favorables au régime en place, mais rejeté par M. Ravalomanana.
JOHANNESBURG — L'ancien président malgache Marc Ravalomanana a indiqué mercredi avoir demandé au médiateur de l'Afrique australe dans la crise malgache, Joachim Chissano, de l'aider à rentrer sur la Grande Ile malgré l'opposition des autorités.
Marc Ravalomanana, exilé en Afrique du Sud depuis 2009, a été empêché samedi d'embarquer dans un avion à destination d'Antananarivo, suite à une intervention de l'autorité de l'aviation civile malgache le déclarant "persona non grata" à Madagascar.
"Très en colère", il a sollicité un rendez-vous avec l'ancien président mozambicain et médiateur de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) Joachim Chissano, qu'il a rencontré mardi à Maputo, la capitale mozambicaine.
"Je lui ai expliqué que j'ai besoin de rentrer pour participer et promouvoir le dialogue malgacho-malgache recommandé par la SADC", a-t-il indiqué dans un communiqué. "C'est important pour moi d'être d'être sur place pour négocier afin que nous ayons un vrai dialogue", a-t-il ajouté.
Madagascar est plongée dans une grave crise politique depuis le renversement en mars 2009 de l'ex-président Ravalomanana par Andry Rajoelina, alors maire d'Antananarivo et soutenu par l'armée. Ce dernier est toujours au pouvoir à la tête d'une Haute autorité de transition.
M. Ravalomanana a été condamné par contumace aux travaux forcés à perpétuité en août 2010 pour la mort d?une trentaine de manifestants le 7 février 2009. La Haute autorité de transition a prévenu qu'il serait arrêté dès qu'il mettrait un pied sur le sol malgache.
Fin janvier, l'émissaire de la SADC Leonardo Simao, qui travaille avec M. Chissano, a proposé aux différentes parties une feuille de route pour la sortie de crise
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Ce schéma recommande que M. Ravalomanana ne rentre pas à Madagascar avant "l'instauration d'un climat politique et de sécurité stable". Cette feuille de route a été acceptée par les partis favorables au régime en place, mais rejeté par M. Ravalomanana.