Madagascar : La société civile rejette la feuille de route de la HAT
Linfo.re
Alors que la Haute autorité de la Transition vient de confirmer la tenue des législatives pour le 16 mars 2011, les voix s’élèvent contre cette décision. Ainsi, outre l’opposition qui ne reconnait pas le pouvoir en place, c’est la Plate-forme nationale des organisations de la société civile de Madagascar (PFNOSCM) qui a signifié son désaccord avec cette date et avec toutes les décisions antérieures qui n’entrent pas dans une démarche consensuelle et inclusive.
Alors que la Haute autorité de la Transition vient de confirmer la tenue des législatives pour le 16 mars 2011, les voix s’élèvent contre cette décision. Ainsi, outre l’opposition qui ne reconnait pas le pouvoir en place, c’est la Plate-forme nationale des organisations de la société civile de Madagascar (PFNOSCM) qui a signifié son désaccord avec cette date et avec toutes les décisions antérieures qui n’entrent pas dans une démarche consensuelle et inclusive.
La PFNOSCM qui vient de sortir de sa réunion annuelle de trois jours, a tenu une conférence de presse hier pour partager les grandes lignes évoquées durant la réunion. Ainsi, face à la détermination du gouvernement de fait d’organiser les législatives en mars, la plate-forme s’est dite contre toute initiative unilatérale venant de qui que ce soit. La PFNOSCM considère que ces élections ainsi que la conférence nationale et le référendum du 17 novembre s’inscrivent dans une logique unilatérale de la HAT.
La plate-forme juge notamment inacceptables ces deux dernières échéances tant les conditions de réussites requises, surtout d’inclusivité, n’étant pas respectées. Ainsi, elle ne reconnait pas les prochaines échéances électorales inscrites dans la feuille de route du gouvernement de fait. Pour la PFNOSCM, ces décisions ne vont pas résoudre la crise. La plate-forme insiste donc sur l’inclusivité et la concensualité dans les démarches de recherche de sortie de crise. Elle préconise aussi la participation de la médiation étrangère pour accélérer le retour de la reconnaissance internationale.
Par ailleurs, la mouvance de l’ancien Président Ravalomanana a réitéré sa position hier en indiquant qu’elle ne participera pas aux prochaines législatives. Le leader de la mouvance Mamy Rakotoarivelo a signifié qu’outre l’unilatéralisme affiché par cette décision, il est impossible d’organiser un scrutin crédible en aussi peu de temps.