SADC : Le bureau de liaison dans l’air
L'Express de Madagascar
Une idée qui fait son chemin. Le projet de la mise en place d'un bureau international de liaison devrait permettre à la communauté internationale, au régime de transition mais également aux autres entités concernées par la crise, de trouver un point d'accord pour accompagner le processus de sortie de crise.
Le Dr Simao (au centre) est attendu bientôt pour un nouveau séjour à Madagascar.
Des éléments qui pourraient aboutir à une transition consensuelle et inclusive, se mettent en place. Mais la route est encore longue.
Une idée qui fait son chemin. Le projet de la mise en place d'un bureau international de liaison devrait permettre à la communauté internationale, au régime de transition mais également aux autres entités concernées par la crise, de trouver un point d'accord pour accompagner le processus de sortie de crise.
« Nous sommes ravis de la décision du gouvernement d'ouvrir un bureau de liaison », a déclaré Jean Marc Châtaigner, ambassadeur de France, lundi à Andohan'i Mandroseza. L'annonce a été faite en marge de la présentation de la participation française dans des projets menés par le Programme alimentaire mondial. Jusqu'ici, seule la présence de la Communauté de développement de l'Afrique australe (Sadc) a été prévue dans ce bureau comme il avait été annoncé au mois d'août. Cette fois-ci, le diplomate français a cité d'autres organismes internationaux qui pourront adhérer à la structure.
Le vice-amiral d'escadre Hippolyte Ramaroson, ministre des Affaires étrangères, n'a ni confirmé ni infirmé l'existence d'une décision définitive sur le sujet. Il a simplement répété ce qu'il avait déclaré vendredi en insistant sur un point : « Tout est possible si toutes les parties prenantes se basent sur les résultats du dernier référendum ». Ainsi, le chef de la diplomatie n'écarte pas « la mise en place d'un bureau international de liaison et d'accompagnement, intégrant les Nations unies, la COI, l'OIF, l'Union africaine.... dans la poursuite du processus de sortie de crise ».
Un puzzle
Dans le milieu politique, on commence aussi à partager l'idée d'une extension du bureau de liaison. La mouvance Ravalomanana suggère la mise sur pied d'une telle antenne dans sa proposition de sortie de crise. Elle réclame la mise en œuvre du bureau permanent de liaison de la Sadc à Madagascar, renforcé par une équipe technique représentant le secrétariat général des Nations unies, en parallèle avec une gestion de transition « consensuelle et inclusive » et à la réconciliation nationale.
Leonardo Simao, émissaire de la Sadc, avait été clair sur le sujet après sa mission à Antananarivo, il y a une semaine. « Nous avons discuté avec les parties prenantes. Il y a un accord général qu'il faut avancer, chercher et trouver une solution pratique pour Madagascar », avait fait part l'ancien ministre des Affaires étrangères mozambicain. Il n'est pas exclu de le voir revenir à la charge pour affiner son projet afin de trouver cette « solution pratique ».
Mais tout n'est pas encore acquis. Lalatiana Ravololomanana de la mouvance Zafy l'a encore rappelé: « Nous sommes encore dans la crise malgré la proclamation des résultats du référendum. Il n'y a pas encore d'apaisement politique. La transition consensuelle et inclusive n'est pas encore en place ».
Le vice-amiral d'escadre Hippolyte Ramaroson, ministre des Affaires étrangères, n'a ni confirmé ni infirmé l'existence d'une décision définitive sur le sujet. Il a simplement répété ce qu'il avait déclaré vendredi en insistant sur un point : « Tout est possible si toutes les parties prenantes se basent sur les résultats du dernier référendum ». Ainsi, le chef de la diplomatie n'écarte pas « la mise en place d'un bureau international de liaison et d'accompagnement, intégrant les Nations unies, la COI, l'OIF, l'Union africaine.... dans la poursuite du processus de sortie de crise ».
Un puzzle
Dans le milieu politique, on commence aussi à partager l'idée d'une extension du bureau de liaison. La mouvance Ravalomanana suggère la mise sur pied d'une telle antenne dans sa proposition de sortie de crise. Elle réclame la mise en œuvre du bureau permanent de liaison de la Sadc à Madagascar, renforcé par une équipe technique représentant le secrétariat général des Nations unies, en parallèle avec une gestion de transition « consensuelle et inclusive » et à la réconciliation nationale.
Leonardo Simao, émissaire de la Sadc, avait été clair sur le sujet après sa mission à Antananarivo, il y a une semaine. « Nous avons discuté avec les parties prenantes. Il y a un accord général qu'il faut avancer, chercher et trouver une solution pratique pour Madagascar », avait fait part l'ancien ministre des Affaires étrangères mozambicain. Il n'est pas exclu de le voir revenir à la charge pour affiner son projet afin de trouver cette « solution pratique ».
Mais tout n'est pas encore acquis. Lalatiana Ravololomanana de la mouvance Zafy l'a encore rappelé: « Nous sommes encore dans la crise malgré la proclamation des résultats du référendum. Il n'y a pas encore d'apaisement politique. La transition consensuelle et inclusive n'est pas encore en place ».
Iloniaina Alain