Le plan de Simao, à prendre ou à laisser
L'Express de Madagascar
Les pro-Ravalomanana ne comptent pas signer le plan Simao, demain.
L'accord final sur la feuille de route de la Sadc est prévu pour très bientôt.
La mouvance Ravalomanana demande un peu plus de temps.
La mouvance Ravalomanana demande un peu plus de temps.
La journée d'hier a été animée du côté d'Andraharo où l'émissaire de la Sadc, le Dr Leonardo Simao recevait les participants aux négociations, pleins de leur « première réaction » à la feuille de route qu'il a proposée. La plupart des groupements politiques ont défilé, approuvant plus ou moins la proposition, à l'exception de la mouvance Ravalomanana qui demande « du temps pour réfléchir », selon les termes de Mamy Rakotoarivelo.
Le secrétaire général du Tiako i Madagasikara ( TIM) et chef de la délégation Ravalomanana a insisté sur la nécessité d'avoir un laps de temps non limité pour étudier en profondeur les articles et les différents passages du texte. Il doit aussi, selon ses dires, en référer aux autres membres de la mouvance et surtout, à l'ancien président Marc Ravalomanana.
Cette requête de la mouvance Ravalomanana ressemble par certains côtés à un refus clair et net de la « feuille de route » de Leonardo Simao. Selon Brigitte Rasamoely, membre de l'Espace de concertation des partis politiques (Escopol) et pour l'occasion, porte-parole de cette plateforme qui a remis sa proposition hier, « la version finale, c'est-à-dire l'accord final, est prévue pour demain ». Une manière aussi de sous-entendre que ceux qui adhèrent à la feuille de route de la Sadc seront présents demain pour apposer leur signature sur l'accord final.
En fait, Mamy Rakotoarivelo ne fait que confirmer ses propos de la veille. « Nous n'adhèrerons pas à ce schéma. Actuellement, un auteur de coup d'État bénéficie de plus de pouvoir qu'un président élu », a-t-il déclaré avec consternation.
Paroles atténuées
Pourtant, malgré la mauvaise surprise qu'a été pour le clan Ravalomanana la divulgation de la feuille de route, accentuée par le refus de collaborer sur la base de ce schéma, Mamy Rakotoarivelo met de l'eau dans son vin. « Nous voulons toutefois y participer. Même si nous nous interrogeons sur la position réelle de la Communauté internationale, nous collaborerons et nous nous entretiendrons avec eux », a-t-il lâché à sa sortie de la réunion organisée dans le bâtiment des Nations unies.
De son côté, bien que les responsables présents aient nuancé leur position, l'Escopol cache mal sa décision d'adhérer au processus mis en place par Leonardo Simao. Aujourd'hui, tous les membres de la plateforme tiendront une assemblée générale afin de discuter des décisions prises pendant la nuit d'hier.
Plus tard, les représentants mandatés de l'Escopol remettront leur proposition définitive et finale à l'émissaire de la Sadc. « Il s'agit d'analyser point par point la proposition de l'organisation africaine. Nous avons notre propre avis, mais nous arriverons à un consensus », a déclaré Brigitte Rasamoely. La présidente du parti Ampela Manao Politika résume tout en lançant un appel, que les partis « doivent trouver un consensus pour les Malgaches ».
Le secrétaire général du Tiako i Madagasikara ( TIM) et chef de la délégation Ravalomanana a insisté sur la nécessité d'avoir un laps de temps non limité pour étudier en profondeur les articles et les différents passages du texte. Il doit aussi, selon ses dires, en référer aux autres membres de la mouvance et surtout, à l'ancien président Marc Ravalomanana.
Cette requête de la mouvance Ravalomanana ressemble par certains côtés à un refus clair et net de la « feuille de route » de Leonardo Simao. Selon Brigitte Rasamoely, membre de l'Espace de concertation des partis politiques (Escopol) et pour l'occasion, porte-parole de cette plateforme qui a remis sa proposition hier, « la version finale, c'est-à-dire l'accord final, est prévue pour demain ». Une manière aussi de sous-entendre que ceux qui adhèrent à la feuille de route de la Sadc seront présents demain pour apposer leur signature sur l'accord final.
En fait, Mamy Rakotoarivelo ne fait que confirmer ses propos de la veille. « Nous n'adhèrerons pas à ce schéma. Actuellement, un auteur de coup d'État bénéficie de plus de pouvoir qu'un président élu », a-t-il déclaré avec consternation.
Paroles atténuées
Pourtant, malgré la mauvaise surprise qu'a été pour le clan Ravalomanana la divulgation de la feuille de route, accentuée par le refus de collaborer sur la base de ce schéma, Mamy Rakotoarivelo met de l'eau dans son vin. « Nous voulons toutefois y participer. Même si nous nous interrogeons sur la position réelle de la Communauté internationale, nous collaborerons et nous nous entretiendrons avec eux », a-t-il lâché à sa sortie de la réunion organisée dans le bâtiment des Nations unies.
De son côté, bien que les responsables présents aient nuancé leur position, l'Escopol cache mal sa décision d'adhérer au processus mis en place par Leonardo Simao. Aujourd'hui, tous les membres de la plateforme tiendront une assemblée générale afin de discuter des décisions prises pendant la nuit d'hier.
Plus tard, les représentants mandatés de l'Escopol remettront leur proposition définitive et finale à l'émissaire de la Sadc. « Il s'agit d'analyser point par point la proposition de l'organisation africaine. Nous avons notre propre avis, mais nous arriverons à un consensus », a déclaré Brigitte Rasamoely. La présidente du parti Ampela Manao Politika résume tout en lançant un appel, que les partis « doivent trouver un consensus pour les Malgaches ».
Simao rentre jeudi
Triste contretemps pour le Dr Leonardo Simao, émissaire de la Communauté de développement de l'Afrique australe (Sadc). Il devra rentrer jeudi, à la suite du décès de son père, selon des sources concordantes.
Arrivé le 12 janvier, Leonardo Simao devait rester dans la Grande île durant quatre semaines. Mais il doit écourter son séjour. En revanche, ses collaborateurs resteront encore quelques jours.
Le départ de l'ancien ministre mozambicain des Affaires étrangères est interprété diversement dans le milieu politique. Les parties « satisfaites » par la proposition qu'il a émise, considèrent le jour de son départ comme une date butoir pour boucler le dossier de l'accord politique. En revanche, celles qui se sentent lésées, n'y voient qu'une parenthèse des négociations à cause du drame personnel vécu par Leonardo Simao.
Triste contretemps pour le Dr Leonardo Simao, émissaire de la Communauté de développement de l'Afrique australe (Sadc). Il devra rentrer jeudi, à la suite du décès de son père, selon des sources concordantes.
Arrivé le 12 janvier, Leonardo Simao devait rester dans la Grande île durant quatre semaines. Mais il doit écourter son séjour. En revanche, ses collaborateurs resteront encore quelques jours.
Le départ de l'ancien ministre mozambicain des Affaires étrangères est interprété diversement dans le milieu politique. Les parties « satisfaites » par la proposition qu'il a émise, considèrent le jour de son départ comme une date butoir pour boucler le dossier de l'accord politique. En revanche, celles qui se sentent lésées, n'y voient qu'une parenthèse des négociations à cause du drame personnel vécu par Leonardo Simao.
Misaina Rakotondratsima
Mercredi 02 fevrier 2011