Accéder au contenu principal

Madagascar : 960 sinistrés depuis une dizaine de jours dans le sud

AFRISCOOP


960 sinistrés ont été enregistrés à Tuléar, dans le sud de Madagascar suite aux fortes pluies incessantes des deux semaines dernières, selon le dernier bilan du bureau national de la gestion des risques et des catastrophes (BNGRC).

Les fortes pluies ont fait monter le niveau des fleuves et des rivières dans les environs de Tuléar et les autres régions comme Amboasary, Betroka (toutes au sud est), entraînant, à part les sinistrés, trois personnes disparues et une centaine de cases détruites.

Les problèmes ne s’arrêtent pas puisque ces sinistrés manquent d’eau potable actuellement et les maladies telles la diarrhée et la maladie des mains sales sont à craindre.

De plus, les infrastructures publiques à savoir les écoles primaires et les centres de santé de base ainsi que les infrastructures routières sont également menacées par l’inondation et la rupture de ces digues protégeant ces fleuves.

Notons que le bulletin météorologique spécial du lundi soir diffusé par le BNGRC a indiqué que des pluies abondantes accompagnées parfois des coups de vents seront encore observées dans les régions de la partie sud de la grande île. Par conséquent, un appel a été lancé afin que la population prenne les mesures adéquates face aux éventuelles crues des rivières ou éboulement de terre. Il en est de même pour les pêcheurs et les plaisanciers de la côte Est, en ce qui concerne la mer.

Le BNGRC avec le ministère des travaux publics sont déjà à pied d’oeuvre sur l’axe sud de la grande île, afin de voir de visu les dégâts et d’en apporter les solutions nécessaires. (Xinhua)


http://www.afriscoop.net/journal/spip.php?breve5931 

Posts les plus consultés de ce blog

Madagascar : La génération Z se soulève contre les coupures d'électricité et d'eau

  Une vague de protestations sans précédent secoue actuellement Madagascar, portée par une jeunesse déterminée qui refuse la résignation face aux conditions de vie dégradées. Ce mouvement, baptisé "Gen Z", illustre la colère d'une génération qui exige des changements concrets dans un pays où trois quarts de la population vit sous le seuil de pauvreté. Des coupures qui exaspèrent le quotidien Au cœur de cette mobilisation se trouve une revendication simple mais vitale : l'accès constant à l'eau et à l'électricité. Les habitants d'Antananarivo, la capitale, subissent des coupures incessantes qui laissent souvent les foyers et entreprises sans électricité pendant plus de 12 heures d'affilée. Ces dysfonctionnements répétés paralysent l'économie locale et rendent la vie quotidienne particulièrement difficile. Pour une population où environ 75% des 30 millions d'habitants vivent dans la pauvreté selon les données de 2022, ces problèmes d'infra...

Madagascar : La dissolution du gouvernement ne suffit pas, la Gen Z continue la lutte

  Face à la pression populaire croissante, le président Andry Rajoelina a annoncé le 29 septembre la dissolution de son gouvernement. Cette décision intervient après des jours de manifestations qui ont fait au moins 22 morts et plus de 100 blessés selon les Nations Unies, un bilan que les autorités malgaches contestent sans toutefois fournir de chiffres officiels. Un bilan humain tragique Parmi les victimes de cette répression figurent deux bébés qui auraient été asphyxiés par les gaz lacrymogènes utilisés massivement par les forces de l'ordre. Les protestations, qui avaient commencé pacifiquement, ont rapidement dégénéré face à l'intervention disproportionnée des forces de sécurité. Selon l'ONU, les forces de l'ordre sont intervenues avec une force excessive, lançant des gaz lacrymogènes, battant et arrêtant des manifestants. Certains policiers auraient même utilisé des munitions réelles contre la foule. Ces arrestations, qualifiées d'arbitraires par plusieurs o...

Boeing, Iran, Madagascar : les faits, les questions, le contexte

  (Agence Ecofin) - Une affaire d’apparence administrative expose Madagascar à une controverse à portée internationale. Cinq avions de type Boeing 777, brièvement enregistrés auprès de l’Aviation civile malgache dans le cadre d’un convoyage technique, se retrouvent dans la flotte d’une compagnie iranienne soumise à des sanctions. L’Autorité de l’aviation civile du pays dénonce une fraude et se défend de toute complicité. L’enquête en cours soulève des interrogations sur la solidité des dispositifs de régulation, dans un contexte diplomatique déjà tendu entre Madagascar et les États-Unis. Lire l'article