Nouvelle transition : L'opposition à pied d'œuvre
L'Express de Madagascar
Les mouvances alliées Ravalomanana, Zafy et Ratsiraka (Trois mouvances) continuent à mettre en œuvre leurs stratégies de contestation alors que les partisans de la feuille de route paraphée à Ivato se préparent à la mise en place du Gouvernement d'union nationale. Elles ont envoyé une délégation pour rencontrer l'ancien président de la République, en exil en Afrique du Sud, avant de passer à la « phase supérieure » de leur entreprise.
Faisant partie de la mission des Trois mouvances qui a quitté le pays, hier, Régis Manoro, de la mouvance Zafy, a laissé la poursuite du tour de chancelleries étrangères à ses collaborateurs. Il est en compagnie de Roland Ravatomanga de la mouvance Ravalomanana ainsi que de Monfort Razafimahefa, dans ce voyage.
Consultations
Joint au téléphone, le pro-Zafy, Tabera Randriamanantsoa, fait montre d’une certaine détermination de l'opposition à avancer dans son mouvement. Il a affirmé que, une fois la remise de la lettre renfermant la position des Trois mouvances bouclée, une réunion dirigée par le professeur Albert Zafy aura lieu. Et ce sera cette instance qui va trancher sur la suite du parcours. « Nous devons instaurer nos structures de la Transition. Des consultations sont actuellement sur la bonne voie auprès des responsables étrangers aux Trois mouvances », a-t-il confié, hier.
Un peu prudent, Emmanuel Rakotovahiny, un autre bras droit de Albert Zafy, n'a pas écarté l'aboutissement du processus à la mise en place des nouvelles structures transitoires, comme l'ancien chef d'État l’a annoncé à la villa Elisabeth, le 9 mars. « Nous ne refusons aucun dialogue. Mais si cette démarche n'est pas crédible, nous devons nous préparer à faire ce qu'il faut », a-t-il avancé, hier, lors d'un entretien privé.
Après l'audience à l'ambassade de Norvège, hier, une rencontre a eu lieu à Tsiadana entre des dirigeants des Trois mouvances et les membres de la Coordination nationale des organisations de la société civile (CNOSC). Lalao Randriamampionona, de la CNOSC, a souligné à l'issue de l'entrevue que, à l'image de ce qui s'est passé aux différentes ambassades, les dirigeants des Trois mouvances ont tenu la CNOSC en connaissance de leur position face à la situation. « Le problème d'absence d'inclusivité dans le processus de sortie de crise persiste. Nous devons chercher la manière efficace pour ramener les différentes parties autour d'une table de négociations », a-t-elle indiqué.
Faisant partie de la mission des Trois mouvances qui a quitté le pays, hier, Régis Manoro, de la mouvance Zafy, a laissé la poursuite du tour de chancelleries étrangères à ses collaborateurs. Il est en compagnie de Roland Ravatomanga de la mouvance Ravalomanana ainsi que de Monfort Razafimahefa, dans ce voyage.
Consultations
Joint au téléphone, le pro-Zafy, Tabera Randriamanantsoa, fait montre d’une certaine détermination de l'opposition à avancer dans son mouvement. Il a affirmé que, une fois la remise de la lettre renfermant la position des Trois mouvances bouclée, une réunion dirigée par le professeur Albert Zafy aura lieu. Et ce sera cette instance qui va trancher sur la suite du parcours. « Nous devons instaurer nos structures de la Transition. Des consultations sont actuellement sur la bonne voie auprès des responsables étrangers aux Trois mouvances », a-t-il confié, hier.
Un peu prudent, Emmanuel Rakotovahiny, un autre bras droit de Albert Zafy, n'a pas écarté l'aboutissement du processus à la mise en place des nouvelles structures transitoires, comme l'ancien chef d'État l’a annoncé à la villa Elisabeth, le 9 mars. « Nous ne refusons aucun dialogue. Mais si cette démarche n'est pas crédible, nous devons nous préparer à faire ce qu'il faut », a-t-il avancé, hier, lors d'un entretien privé.
Après l'audience à l'ambassade de Norvège, hier, une rencontre a eu lieu à Tsiadana entre des dirigeants des Trois mouvances et les membres de la Coordination nationale des organisations de la société civile (CNOSC). Lalao Randriamampionona, de la CNOSC, a souligné à l'issue de l'entrevue que, à l'image de ce qui s'est passé aux différentes ambassades, les dirigeants des Trois mouvances ont tenu la CNOSC en connaissance de leur position face à la situation. « Le problème d'absence d'inclusivité dans le processus de sortie de crise persiste. Nous devons chercher la manière efficace pour ramener les différentes parties autour d'une table de négociations », a-t-elle indiqué.
Fano Rakotondrazaka
Mercredi 16 mars 2011