Yves Aimé et consorts : Un seul « Dada »
Madagascar Tribune
L’ancien député, Yves Aimé Rakotoarison, et son groupe d’anciens parlementaires TIM ont exprimé devant la presse leur détermination à mettre un terme à la crise ce vendredi 11 mars 2011 au Colbert Antaninarenina. Ils ont aussi fait part de leur confiance totale en la médiation internationale et c’est la raison pour laquelle ils sont persuadés qu’il faut contribuer à la mise en œuvre d’une transition consensuelle admise par la communauté internationale. Yves Aîmé Rakotoarison et le Dr Hery Raharisaina croient dur comme fer que la présence de la totalité des chancelleries lors de la séance de paraphe à Ivato signifie reconnaissance internationale. Encore une fois, Yves Aîmé Rakotoarison avoue qu’il a paraphé la feuille de route présentée dernièrement à Ivato. Et il appelle à ce que toute la classe politique adhérant à cette feuille de route se réunisse à nouveau et remette cette feuille de route au président de la Haute autorité de transition pour qu’il puisse la mettre en œuvre. Dans la même foulée, l’ancien député TIM demande à Andry Raojoelina d’installer les structures et institutions suggérées par la médiation internationale afin de pouvoir organiser des élections justes, transparentes et crédibles.
En réponse aux questionnements par rapport à l’attitude qu’il observe et celle de la mouvance conduite par le chef de délégation Mamy Rakotoarivelo, Yves Aîmé Rakotoarison s’explique. La mouvance Ravalomanana s’articule sur quatre points essentiels, dit-il : le retour de Marc Ravalomanana au pays, l’instauration d’un gouvernement de consensus, le retour de la paix sociale ou du moins d’un climat d’apaisement et enfin et non des moindres, des élections transparentes. En tout cas, Yves Aimé martèle qu’il n’y a pas ni clash ni schisme dans la mouvance Ravalomanana : ce sont les points de vue et les démarches qui peuvent différer mais c’est comme dans une même famille ; nous avons le même « dada », répond-il aux journalistes.
Quant aux relations avec les mouvances Didier Ratsiraka et Albert Zafy, Yves Aîmé Rakotoarison admet que les objectifs ne sont pas identiques. L’ancien député TIM estime que la situation a changé même si les trois mouvances avaient adopté une seule posture auparavant. Aujourd’hui, la communauté internationale est acteur principal dans le processus qui a abouti à cette feuille de route. Aussi ne voit-il plus aucune raison de ne pas changer d’avis.
L’ancien animateur des rassemblements de chez Magro s’est toutefois défendu de creuser le fossé qui le sépare malgré lui de ses anciens compagnons. Il affirme ne pas être encore en mesure de proposer un nom pour le poste de Premier ministre de consensus. Et il précise, c’est la mouvance Ravalomanana qui n’est pas encore prête.
Pour Yves Aimé et consorts, les deux ans de crise politique à Madagascar sont plus que suffisants. Cela a engendré des pertes d’emploi et l’augmentation de l’insécurité.
Recueilli par Valis
http://www.madagascar-tribune.com/Un-seul-Dada,15611.html
L’ancien député, Yves Aimé Rakotoarison, et son groupe d’anciens parlementaires TIM ont exprimé devant la presse leur détermination à mettre un terme à la crise ce vendredi 11 mars 2011 au Colbert Antaninarenina. Ils ont aussi fait part de leur confiance totale en la médiation internationale et c’est la raison pour laquelle ils sont persuadés qu’il faut contribuer à la mise en œuvre d’une transition consensuelle admise par la communauté internationale. Yves Aîmé Rakotoarison et le Dr Hery Raharisaina croient dur comme fer que la présence de la totalité des chancelleries lors de la séance de paraphe à Ivato signifie reconnaissance internationale. Encore une fois, Yves Aîmé Rakotoarison avoue qu’il a paraphé la feuille de route présentée dernièrement à Ivato. Et il appelle à ce que toute la classe politique adhérant à cette feuille de route se réunisse à nouveau et remette cette feuille de route au président de la Haute autorité de transition pour qu’il puisse la mettre en œuvre. Dans la même foulée, l’ancien député TIM demande à Andry Raojoelina d’installer les structures et institutions suggérées par la médiation internationale afin de pouvoir organiser des élections justes, transparentes et crédibles.
En réponse aux questionnements par rapport à l’attitude qu’il observe et celle de la mouvance conduite par le chef de délégation Mamy Rakotoarivelo, Yves Aîmé Rakotoarison s’explique. La mouvance Ravalomanana s’articule sur quatre points essentiels, dit-il : le retour de Marc Ravalomanana au pays, l’instauration d’un gouvernement de consensus, le retour de la paix sociale ou du moins d’un climat d’apaisement et enfin et non des moindres, des élections transparentes. En tout cas, Yves Aimé martèle qu’il n’y a pas ni clash ni schisme dans la mouvance Ravalomanana : ce sont les points de vue et les démarches qui peuvent différer mais c’est comme dans une même famille ; nous avons le même « dada », répond-il aux journalistes.
Quant aux relations avec les mouvances Didier Ratsiraka et Albert Zafy, Yves Aîmé Rakotoarison admet que les objectifs ne sont pas identiques. L’ancien député TIM estime que la situation a changé même si les trois mouvances avaient adopté une seule posture auparavant. Aujourd’hui, la communauté internationale est acteur principal dans le processus qui a abouti à cette feuille de route. Aussi ne voit-il plus aucune raison de ne pas changer d’avis.
L’ancien animateur des rassemblements de chez Magro s’est toutefois défendu de creuser le fossé qui le sépare malgré lui de ses anciens compagnons. Il affirme ne pas être encore en mesure de proposer un nom pour le poste de Premier ministre de consensus. Et il précise, c’est la mouvance Ravalomanana qui n’est pas encore prête.
Pour Yves Aimé et consorts, les deux ans de crise politique à Madagascar sont plus que suffisants. Cela a engendré des pertes d’emploi et l’augmentation de l’insécurité.
Recueilli par Valis
http://www.madagascar-tribune.com/Un-seul-Dada,15611.html