Contrairement à ce que la majorité croit dans le processus de recherche d'une sortie de crise, le professeur Raymond Ranjeva ne pense pas que les élections soient la meilleure solution permettant de résoudre d'une manière pérenne la crise qui perdure à Madagascar. Au cours de la conférence qu'il a accordée à la presse à la Rotonde Mahavoky , ce juge international en retraite annonce : « Les Malgaches ont une maladie et les élections ne sont pas les meilleurs médicaments. Ce n'est pas en votant pour une personne ou encore en usant des différentes technologies qui vont résoudre les problèmes existant à Madagascar mais c'est l'esprit en tant que Malgache qui est « malade » et doit être soigné. A cet effet, je propose, à titre d'offre de service, le programme « Vonjy aina » comme solution de sortie de crise ».
Une vague de protestations sans précédent secoue actuellement Madagascar, portée par une jeunesse déterminée qui refuse la résignation face aux conditions de vie dégradées. Ce mouvement, baptisé "Gen Z", illustre la colère d'une génération qui exige des changements concrets dans un pays où trois quarts de la population vit sous le seuil de pauvreté. Des coupures qui exaspèrent le quotidien Au cœur de cette mobilisation se trouve une revendication simple mais vitale : l'accès constant à l'eau et à l'électricité. Les habitants d'Antananarivo, la capitale, subissent des coupures incessantes qui laissent souvent les foyers et entreprises sans électricité pendant plus de 12 heures d'affilée. Ces dysfonctionnements répétés paralysent l'économie locale et rendent la vie quotidienne particulièrement difficile. Pour une population où environ 75% des 30 millions d'habitants vivent dans la pauvreté selon les données de 2022, ces problèmes d'infra...