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Un financement de « 80 millions USD déjà prêt »

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« Les accords de Maputo et l'acte additionnel d'Addis Abeba sont la voie toute tracée pour sortir de la crise et pour obtenir la reconnaissance et le financement internationaux », a réitéré Fetison Rakoto Andrianirina, samedi à Antsirabe.


C'était lors d'un déplacement dans la capitale du Vakinankaratra effectué par quelques leaders des trois mouvances dont Lalatiana Ravololomanana de la mouvance Albert Zafy, le Dr Harison Razafindrakoto du HPM ou encore l'ancien sénateur Benjamin Ramamonjisoa. 

Le chef de délégation de la mouvance Marc Ravalomanana a révélé qu' « Un fonds de 80 millions de dollars pourrait être débloqué par les Etats-Unis » en cas d'application des accords susmentionnés. 

Pour rappel, à l'issue de leur « Grande mobilisation » organisée les 13 et 14 août au Carlton, les trois mouvances ont réaffirmé que seuls les accords de Maputo et l'acte additionnel d'Addis-Abeba constituent la seule voie de sortie de crise et que le triptyque « neutralité-consensualité-inclusivité » ne peut être satisfait qu'en observant strictement les principes qu'ils ont définis. 

Autrement dit, pour elles, la relance du processus de recherche d'une sortie de crise devra se faire sur la base de ces accords, avec l'appui de la coordination des organisations de la société civile (CNOSC) et sous l'égide du médiateur de la SADC , Joaquim Chissano. 

Par ailleurs, ces meneurs des trois mouvances ont remis sur le tapis la nécessité du retour des exilés politiques. 

« Il est inadmissible que les guéguerres politiques fassent encore des exilés. Il faut que les présidents Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana reviennent au pays pour reprendre les discussions afin de résoudre la crise ». Cette exigence a été posée par Lalatiana Ravololomanana qui, rappelons-le, a vécu un exil de sept ans à Paris à la suite de la crise de 2002, avant d'effectuer son retour à Madagascar en avril 2009. 

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