Lutte contre le Sida : Le financement continue
L'Express de Madagascar
La lutte contre le SIDA béneficie toujours de financement. Tel est le bilan dressé hier au siège du Conseil national de lutte contre le Sida (CNLS) à Ampefiloha. « Cette lutte est considérée comme une action humanitaire, auprès des bailleurs de fonds. Ainsi nos bailleurs classiques débloquent toujours de l'argent.
L'aide financière du Fonds Mondial de lutte contre le Sida 2010 - 2011 est déjà acquise.
Cette somme tourne autour de 5 700 000 dollars. La Banque Mondiale a également autorisé l'utilisation du reliquat du financement des activités antérieures.
Ce reliquat équivaut à 12 000 000 de dollars », explique Hajarijaona Razafindrafito, secrétaire éxécutif du CNLS.
Groupe à risque priorisé
Le programme de lutte contre le Sida a été surtout axé vers les personnes considérées comme groupe à risque. « On a constaté qu'une intervention spécifique est nécéssaire pour sensibiliser les professionnels du sexe, les toxicomanes et les homosexuels. Ce sont les personnes les plus exposées au VIH/SIDA dans leur quotidien. Mais le travail de sensibilisation continue toujours afin de changer le comportement des gens. C'est un travail de longue haleine », souligne Harivelo Andrianiaina, responsable technique du CNLS.
La crise que traverse Madagascar n’a donc pas eu des impacts sur les activités du CNLS. « Les plaidoiries des personnes marginalisées, le dépistage, la prise en charge psychologique et médicale des séropositifs continuent », relate toujours le responsable technique.
La prise en charge des séropositifs est une question de vie ou de mort. « Cette prise en charge englobe la prise de médicaments, le suivi biologique, l'appui nutritionnel etc... Un séropositif aurait besoin de 300 000 à 1 400 000 ariary chaque année pour acheter l'anti-retroviro, s'il n'est pas pris en charge », conclut le secrétaire exécutif.
Malgré l'absence des aides budgétaires de certains bailleurs, suite à la crise politique, la lutte contre le Sida continue à bénéficier de fonds.
La lutte contre le SIDA béneficie toujours de financement. Tel est le bilan dressé hier au siège du Conseil national de lutte contre le Sida (CNLS) à Ampefiloha. « Cette lutte est considérée comme une action humanitaire, auprès des bailleurs de fonds. Ainsi nos bailleurs classiques débloquent toujours de l'argent.
L'aide financière du Fonds Mondial de lutte contre le Sida 2010 - 2011 est déjà acquise.
Cette somme tourne autour de 5 700 000 dollars. La Banque Mondiale a également autorisé l'utilisation du reliquat du financement des activités antérieures.
Ce reliquat équivaut à 12 000 000 de dollars », explique Hajarijaona Razafindrafito, secrétaire éxécutif du CNLS.
Groupe à risque priorisé
Le programme de lutte contre le Sida a été surtout axé vers les personnes considérées comme groupe à risque. « On a constaté qu'une intervention spécifique est nécéssaire pour sensibiliser les professionnels du sexe, les toxicomanes et les homosexuels. Ce sont les personnes les plus exposées au VIH/SIDA dans leur quotidien. Mais le travail de sensibilisation continue toujours afin de changer le comportement des gens. C'est un travail de longue haleine », souligne Harivelo Andrianiaina, responsable technique du CNLS.
La crise que traverse Madagascar n’a donc pas eu des impacts sur les activités du CNLS. « Les plaidoiries des personnes marginalisées, le dépistage, la prise en charge psychologique et médicale des séropositifs continuent », relate toujours le responsable technique.
La prise en charge des séropositifs est une question de vie ou de mort. « Cette prise en charge englobe la prise de médicaments, le suivi biologique, l'appui nutritionnel etc... Un séropositif aurait besoin de 300 000 à 1 400 000 ariary chaque année pour acheter l'anti-retroviro, s'il n'est pas pris en charge », conclut le secrétaire exécutif.
Vonjy Radasimalala
Mercredi 01 decembre 2010