Riana Ratsisalovanona née Ranjeva est libre
Madagascar Tribune
mercredi 1er décembre 2010, par
Accusée d’avoir exprimé des propos injurieux et offensants à l’endroit des forces de l’ordre venus effectuer des perquisitions à son domicile, la fille du professeur Ranjeva écope d’un mois de prison avec sursis. C’est le verdict du tribunal ce 30 novembre 2010 à l’issue d’une audience de 45 minutes. Selon ses amis proches, elle aurait dit ceci : « Mialà teo ianareo fa izaho tsy mila miaramila mitazona basy ety amin’ny vavahadiko, izaho ihany koa tsy mila miresaka amin’ny olona manao fanamiana ». (Traduction libre : Allez vous-en de mon portail car je ne parle pas à des militaires tenant leurs armes, de même, je ne veux pas parler à des gens en uniforme.) Ce serait donc cette citation injurieuse du procès-verbal d’enquête préliminaire, procès-verbal qui a été signé par Riana Ratsisalovanina, qui aurait été la cause de ses ennuis. Ce procès-verbal a été dressé par les enquêteurs le 26 novembre 2010, cinq jours après les faits qui s’étaient déroulés le dimanche 21 novembre 2010, jour où les militaires sont venus perquisitionner en menaçant de leurs armes les habitants de la maison. Ce sont les offensés qui sont les auteurs de ce procès-verbal, rapportent les amis proches de Riana.
Lors de l’audience, Riana Ratsisalovanina à admis avoir élevé un peu la voix, mais démentait avoir cherché à outrager ou à humilier les agents venus faire la perquisition. Elle expliquait que sa réaction était celle d’une femme se trouvant seule avec des enfants face à des dizaines d’hommes armés jusqu’aux dents.
Les avocats Me Vola Hasina Andriamanalina et Me Eric Andrianahaga ont également insisté sur la réaction légitime d’une personne qu’ils ont tenue à présenter comme étant Riana Ratsisalovanina dans son individualité, et non pas une membre d’un clan. Dans le contexte d’insécurité ambiante actuelle, la présence notamment d’hommes armés en tenue civile ne pouvait que rendre nerveuse une mère de famille.
L’absence à l’audience des militaires plaignants contribuait à alléger un peu la tension néanmoins perceptible tout au long du procès. À la demande de la défense, le tribunal rendait son verdict le jour même, verdict qui se voulait sans doute d’apaisement. Elle a été condamnée à un mois de prison avec sursis.
http://www.madagascar-tribune.com/Riana-Ratsisalovanona-nee-Ranjeva,15157.html
mercredi 1er décembre 2010, par
Accusée d’avoir exprimé des propos injurieux et offensants à l’endroit des forces de l’ordre venus effectuer des perquisitions à son domicile, la fille du professeur Ranjeva écope d’un mois de prison avec sursis. C’est le verdict du tribunal ce 30 novembre 2010 à l’issue d’une audience de 45 minutes. Selon ses amis proches, elle aurait dit ceci : « Mialà teo ianareo fa izaho tsy mila miaramila mitazona basy ety amin’ny vavahadiko, izaho ihany koa tsy mila miresaka amin’ny olona manao fanamiana ». (Traduction libre : Allez vous-en de mon portail car je ne parle pas à des militaires tenant leurs armes, de même, je ne veux pas parler à des gens en uniforme.) Ce serait donc cette citation injurieuse du procès-verbal d’enquête préliminaire, procès-verbal qui a été signé par Riana Ratsisalovanina, qui aurait été la cause de ses ennuis. Ce procès-verbal a été dressé par les enquêteurs le 26 novembre 2010, cinq jours après les faits qui s’étaient déroulés le dimanche 21 novembre 2010, jour où les militaires sont venus perquisitionner en menaçant de leurs armes les habitants de la maison. Ce sont les offensés qui sont les auteurs de ce procès-verbal, rapportent les amis proches de Riana.
Lors de l’audience, Riana Ratsisalovanina à admis avoir élevé un peu la voix, mais démentait avoir cherché à outrager ou à humilier les agents venus faire la perquisition. Elle expliquait que sa réaction était celle d’une femme se trouvant seule avec des enfants face à des dizaines d’hommes armés jusqu’aux dents.
Les avocats Me Vola Hasina Andriamanalina et Me Eric Andrianahaga ont également insisté sur la réaction légitime d’une personne qu’ils ont tenue à présenter comme étant Riana Ratsisalovanina dans son individualité, et non pas une membre d’un clan. Dans le contexte d’insécurité ambiante actuelle, la présence notamment d’hommes armés en tenue civile ne pouvait que rendre nerveuse une mère de famille.
L’absence à l’audience des militaires plaignants contribuait à alléger un peu la tension néanmoins perceptible tout au long du procès. À la demande de la défense, le tribunal rendait son verdict le jour même, verdict qui se voulait sans doute d’apaisement. Elle a été condamnée à un mois de prison avec sursis.
http://www.madagascar-tribune.com/Riana-Ratsisalovanona-nee-Ranjeva,15157.html