Législatives : Camille Vital responsabilise le Parlement
L'Express de Madagascar
L'Exécutif de la transition n'est pas catégorique concernant le maintien des législatives à la date du 16 mars 2011. Le Premier ministre Camille Vital laisse entendre que le Congrès (CT) et le Conseil supérieur de la transition (CST) ont la possibilité de réexaminer le calendrier électoral. « Si des citoyens réclament le report du scrutin, c'est aux deux chambres de voir s'il faut le faire ou non », a-t-il déclaré. C'était en marge de la cérémonie de baptême du camp au nom du lieutenant-colonel Mohajy Andriamahasolo, à Fort-Duchesne vendredi.
Le Premier ministre Camille Vital a ainsi répondu aux différentes réclamations portant sur le report des législatives. Il a expliqué la raison qui a conduit l'Exécutif à convoquer les électeurs 90 jours avant le scrutin, tout en se référant au calendrier électoral contenu dans l'accord politique. « Nous avons déterminé la date de ces élections depuis quelque temps. Nous risquons d'être accusés de vouloir nous incruster au pouvoir si nous l'avons ajourné ».
Pourtant, le chef du gouvernement s'est aussi mis à la place de ceux qui souhaitent le report des législatives et est même allé jusqu'à entériner l'un de leurs arguments. « La Constitution stipule l'interdiction d'organiser des élections durant la saison des pluies », a-t-il soutenu.
Remise en cause
En tout cas, il confirme l'une des déclarations de Andry Rajoelina, président de la Haute autorité de la transition (HAT), en marge du lancement de la centrale d'achat Tsena Mora, dans laquelle il laissait au Parlement la possibilité d'examiner le calendrier électoral.
Des voix se sont élevées contre la convocation des électeurs à la date du 16 mars. Des membres de l'Union des démocrates et des républicains pour le changement (UDR-C) n'ont pas caché leur souhait de voir l'ajournement de la consultation populaire. Les dirigeants du Tiako i Madagasikara (Tim) de l'aile Raharinaivo Andrianantoandro ont également réagi à ce sujet.
Dernièrement, c'était au tour de l'ancien Premier ministre Tantely Andrianarivo de s'exprimer contre la date des législatives décrétées par le gouvernement. Au cours de ces interventions, une idée a été avancée, celle de débattre du calendrier électoral durant la session extraordinaire en début d'année.
La prise de position du gouvernement et de certains partis signataires de l'accord politique remet en cause celui-ci, tout au moins le calendrier électoral qui y est prévu. Certes, la date du 16 mars est une contre-proposition de dernière minute du président de la HAT après un accord général, mais cela montre surtout une détermination à contourner les actes signés le 13 août, comme c'est déjà le cas avec les résolutions de la conférence nationale, du moins pour l'instant.
À l'allure où vont les choses, il n'est pas exclu que dans les prochains mois, des politiciens réclament que l'ordre des élections soit inversé, avec en premier lieu les présidentielles. Roland Ratsiraka, président de Malagasy Tonga Saina et Pierrot Rajaonarivelo du Mouvement pour la démocratie l'ont déjà fait savoir.
Les deux camps du TIM sont également d'accord sur ce point. Les résolutions des deux Chambres sur le report des communales et le projet allant dans ce sens pour les législatives ouvrent la voie à la possibilité de tenir les présidentielles avant la députation.
Le gouvernement se dégage de toute responsabilité sur un éventuel report des législatives. Il ne semble pas pour autant défendre leur maintien au 16 mars.
L'Exécutif de la transition n'est pas catégorique concernant le maintien des législatives à la date du 16 mars 2011. Le Premier ministre Camille Vital laisse entendre que le Congrès (CT) et le Conseil supérieur de la transition (CST) ont la possibilité de réexaminer le calendrier électoral. « Si des citoyens réclament le report du scrutin, c'est aux deux chambres de voir s'il faut le faire ou non », a-t-il déclaré. C'était en marge de la cérémonie de baptême du camp au nom du lieutenant-colonel Mohajy Andriamahasolo, à Fort-Duchesne vendredi.
Le Premier ministre Camille Vital a ainsi répondu aux différentes réclamations portant sur le report des législatives. Il a expliqué la raison qui a conduit l'Exécutif à convoquer les électeurs 90 jours avant le scrutin, tout en se référant au calendrier électoral contenu dans l'accord politique. « Nous avons déterminé la date de ces élections depuis quelque temps. Nous risquons d'être accusés de vouloir nous incruster au pouvoir si nous l'avons ajourné ».
Pourtant, le chef du gouvernement s'est aussi mis à la place de ceux qui souhaitent le report des législatives et est même allé jusqu'à entériner l'un de leurs arguments. « La Constitution stipule l'interdiction d'organiser des élections durant la saison des pluies », a-t-il soutenu.
Remise en cause
En tout cas, il confirme l'une des déclarations de Andry Rajoelina, président de la Haute autorité de la transition (HAT), en marge du lancement de la centrale d'achat Tsena Mora, dans laquelle il laissait au Parlement la possibilité d'examiner le calendrier électoral.
Des voix se sont élevées contre la convocation des électeurs à la date du 16 mars. Des membres de l'Union des démocrates et des républicains pour le changement (UDR-C) n'ont pas caché leur souhait de voir l'ajournement de la consultation populaire. Les dirigeants du Tiako i Madagasikara (Tim) de l'aile Raharinaivo Andrianantoandro ont également réagi à ce sujet.
Dernièrement, c'était au tour de l'ancien Premier ministre Tantely Andrianarivo de s'exprimer contre la date des législatives décrétées par le gouvernement. Au cours de ces interventions, une idée a été avancée, celle de débattre du calendrier électoral durant la session extraordinaire en début d'année.
La prise de position du gouvernement et de certains partis signataires de l'accord politique remet en cause celui-ci, tout au moins le calendrier électoral qui y est prévu. Certes, la date du 16 mars est une contre-proposition de dernière minute du président de la HAT après un accord général, mais cela montre surtout une détermination à contourner les actes signés le 13 août, comme c'est déjà le cas avec les résolutions de la conférence nationale, du moins pour l'instant.
À l'allure où vont les choses, il n'est pas exclu que dans les prochains mois, des politiciens réclament que l'ordre des élections soit inversé, avec en premier lieu les présidentielles. Roland Ratsiraka, président de Malagasy Tonga Saina et Pierrot Rajaonarivelo du Mouvement pour la démocratie l'ont déjà fait savoir.
Les deux camps du TIM sont également d'accord sur ce point. Les résolutions des deux Chambres sur le report des communales et le projet allant dans ce sens pour les législatives ouvrent la voie à la possibilité de tenir les présidentielles avant la députation.
Iloniaina Alain