Madagascar : Dix ambassadeurs remerciés depuis le début du régime de la HAT
AFRISCOOP
Dix ambassadeurs nommés lors de la présidence de Marc Ravalomanana ont été remerciés depuis qu’Andry Rajoelina est à la tête de la Haute Autorité de Transition (HAT) malgache, en mars 2009.
Faute de procédures de rapatriement et malgré le décret de limogeage de ces diplomates, ils sont toujours restés dans leurs pays accréditaires à savoir, Paris en France, Berlin en Allemagne, Prétoria en Afrique du Sud, Bruxelles en Belgique, Washington aux Etats-Unis, Maurice, Rome en Italie, Addis-Abeba en Ethiopie, Captown en Afrique du Sud et l’UNESCO.
Seuls les ambassadeurs malgaches à Paris et à Addis-Abeba ont réussi à effectuer leur passation de service à leurs chargés d’Affaires par intérim. Les autres restants attendent encore la reconnaissance des pays d’accréditation suite au rejet par la communauté internationale du régime de la HAT.
Notons que cette année, l’ambassadeur des Etats-Unis, Niels Marquartd, et celui de l’Allemagne, Moser Wolfgong, ont quitté Madagascar mais ils n’ont pas encore été remplacés jusqu’ici et les deux ambassades sont dirigées par deux chargés d’affaires par intérim. De son côté, la HAT projette d’ouvrir des ambassades malgaches à Singapour, à Rabat (Maroc) et à Ankara (Turquie).
M. Rajoelina a pris le pouvoir par la force le 17 mars 2009 suite à une querelle avec l’ancien président Ravalomanana, qui a fermé sa radio privée en décembre 2008, en raison de la diffusion d’un discours de l’ancien président Didier Ratsiraka sur ses ondes.
Depuis août 2009, la crise devient une contestation entre d’une part la HAT de M. Rajoelina et d’autre part les trois mouvances des anciens présidents Ravalomanana, Ratsiraka et Zafy Albert.
Les quatre protagonistes ont déjà signé des accords en vue de sortir de la crise en août 2009, mais ils ont de grandes divergences sur le partage des sièges politiques. M. Rajoelina a organisé unilatéralement un référendum constitutionnel en novembre et a mis en place la quatrième République en décembre. Pourtant, les trois mouvances demandent de mettre en place d’abord une nouvelle transition avant de décider les dates des élections. (Xinhua)
http://www.afriscoop.net/journal/spip.php?article2842
Dix ambassadeurs nommés lors de la présidence de Marc Ravalomanana ont été remerciés depuis qu’Andry Rajoelina est à la tête de la Haute Autorité de Transition (HAT) malgache, en mars 2009.
Faute de procédures de rapatriement et malgré le décret de limogeage de ces diplomates, ils sont toujours restés dans leurs pays accréditaires à savoir, Paris en France, Berlin en Allemagne, Prétoria en Afrique du Sud, Bruxelles en Belgique, Washington aux Etats-Unis, Maurice, Rome en Italie, Addis-Abeba en Ethiopie, Captown en Afrique du Sud et l’UNESCO.
Seuls les ambassadeurs malgaches à Paris et à Addis-Abeba ont réussi à effectuer leur passation de service à leurs chargés d’Affaires par intérim. Les autres restants attendent encore la reconnaissance des pays d’accréditation suite au rejet par la communauté internationale du régime de la HAT.
Notons que cette année, l’ambassadeur des Etats-Unis, Niels Marquartd, et celui de l’Allemagne, Moser Wolfgong, ont quitté Madagascar mais ils n’ont pas encore été remplacés jusqu’ici et les deux ambassades sont dirigées par deux chargés d’affaires par intérim. De son côté, la HAT projette d’ouvrir des ambassades malgaches à Singapour, à Rabat (Maroc) et à Ankara (Turquie).
M. Rajoelina a pris le pouvoir par la force le 17 mars 2009 suite à une querelle avec l’ancien président Ravalomanana, qui a fermé sa radio privée en décembre 2008, en raison de la diffusion d’un discours de l’ancien président Didier Ratsiraka sur ses ondes.
Depuis août 2009, la crise devient une contestation entre d’une part la HAT de M. Rajoelina et d’autre part les trois mouvances des anciens présidents Ravalomanana, Ratsiraka et Zafy Albert.
Les quatre protagonistes ont déjà signé des accords en vue de sortir de la crise en août 2009, mais ils ont de grandes divergences sur le partage des sièges politiques. M. Rajoelina a organisé unilatéralement un référendum constitutionnel en novembre et a mis en place la quatrième République en décembre. Pourtant, les trois mouvances demandent de mettre en place d’abord une nouvelle transition avant de décider les dates des élections. (Xinhua)
http://www.afriscoop.net/journal/spip.php?article2842