Course aux sièges
allAfrica
Les noms des membres du Congrès et du Conseil supérieur de la Transition n'ont pas encore été rendus publiques officiellement mais dans les milieux politiques qui ont participé à l'Accord d'Ivato ou à la conférence nationale, ce n'est plus qu'un secret de polichinelle. Du moins pour les partis dont les chefs sont transparents.
Ceux qui sont nommés plus ou moins connus. La clé de répartition adoptée pour attribuer les sièges dans chaque institution n'a pas suscité de réactions défavorables au niveau de la classe politique concernée. En d'autres termes, les signataires de l'Accord d'Ivato sont satisfaits. Le compte est bon.
Course aux sièges
Le dialogue n'a jamais pu être rétabli depuis Pretoria où les quatre chefs de file se sont séparés sans compromis. La feuille de route née du processus malgacho-malgache que les dirigeants de la transition appliquent, est-elle suffisamment consensuelle et inclusive pour mettre fin à la crise ? Le poids des partis qui se sont détachés des trois mouvances pour signer l'Accord d' Ivato est-il suffisamment significatif pour faire basculer les rapports de forces politiques en faveur du régime Andry Rajoelina ? La bonne marche et la stabilité de la transition en dépendent. La médiation internationale et la Cnosc continuent de chercher la solution idoine à partir de l'évolution de la situation.
La SADC demeure jusqu'à présent sceptique. Mais malgré tout, la tenue du référendum et la mise en place du Congrès et du CST ont mis un peu d'eau dans le vin d'une situation complexe. L'ambiance est maintenant à la compétition pour les sièges au sein de la classe politique.
http://fr.allafrica.com/stories/201010111826.html
Zo Rakotoseheno
11 Octobre 2010
Ceux qui sont nommés plus ou moins connus. La clé de répartition adoptée pour attribuer les sièges dans chaque institution n'a pas suscité de réactions défavorables au niveau de la classe politique concernée. En d'autres termes, les signataires de l'Accord d'Ivato sont satisfaits. Le compte est bon.
Course aux sièges
La cérémonie commence aujourd'hui par le Conseil supérieur de la Transition. Ils choisiront entre eux le président de cette nouvelle institution. On subodore que les mieux placés pour emporter le poste seraient Lahiniriko Jean et Ramanantsoa Rabenjamina. Le premier préside l'UDR-C qui fait figure de coalition politique majoritaire au sein de cette institution. Le second a du charisme. Il a l'estime et le respect de ses pairs et est un membre éminent de l'Escopol Il en sera de même au niveau du Congrès. Le nom qui circule depuis un bon moment est celui de Raharinaivo Andrianantoandro, mais le TIM n'est représenté qu'à 20% dans cette institution. La coalition majoritaire pro-Andry Rajoelina peut créer la surprise. Il ne faut donc pas s'étonner qu'un autre politicien lui vole la vedette et partant le siège de président. Quoi qu'il en soit, l'avènement de ces nouvelles institutions de la transition n'a aucun impact sur le bras de fer politique arbitré par la médiation internationale du régime Andry Rajoelina avec les trois mouvances politiques.
La SADC demeure jusqu'à présent sceptique. Mais malgré tout, la tenue du référendum et la mise en place du Congrès et du CST ont mis un peu d'eau dans le vin d'une situation complexe. L'ambiance est maintenant à la compétition pour les sièges au sein de la classe politique.
http://fr.allafrica.com/stories/201010111826.html