Accéder au contenu principal

Madagascar : aucune manifestation pour fêter le 52ème anniversaire de la république

AFRISCOOP


Aucune manifestation n’a été tenue à Madagascar pour fêter la date du 14 octobre, anniversaire de sa république.

La République de Madagascar a été proclamée le 14 octobre 1958 par un congrès de toutes les assemblées provinciales, qui se sont réunies à Andohalo, un quartier près du palais royal d’ Antananarivo, dans la capitale.

Cette proclamation a été précédée d’un référendum sur l’adhésion à la communauté française le 28 septembre 1958. Le oui a emporté pour bâtir une république au sein de la communauté française.

Une assemblée constituante et législative, présidée par Norbert Zafimahova, a été mise en place le 16 octobre 1958, pour élaborer une nouvelle Constitution, qui a été adoptée le 29 avril 1959. Cette assemblée constituante a choisi Philibert Tsiranana pour présider le nouvel Etat malgache. Cette assemblée constituante a également choisi le drapeau malgache composé de trois couleurs, le blanc, le rouge et le vert. L’indépendance de Madagascar a été proclamée le 26 juin 1960.

La première république (1958-1972), a été dirigée par Philibert Tsiranana. Pourtant, l’administration, l’armée, les activités économiques et la vie culturelle du pays ont été encore dominées par les français pendant la première république, malgré la proclamation de l’indépendance de Madagascar, le 26 juin 1960. Madagascar a été colonisée par la France de 1896 à 1960.

Une crise politique a secoué le pays en 1972. En 1975, Didier Ratsiraka a dirigé la deuxième république jusqu’en 1991. Une crise politique opposait Didier Ratsiraka à Zafy Albert. Ce dernier a dirigé la troisième république de 1993 à 1996. Didier Ratsiraka a regagné la présidence de la troisième république de 1996 à 2001. Une crise politique opposait Didier Ratsiraka à Marc Ravalomanana en 2001, ce dernier a présidé le pays de 2002 à 2009 pour terminer la troisième république.

Madagascar est actuellement dans une transition pour entrer dans la quatrième république, à cause d’une crise politique qui a commencé en décembre 2008. Cette crise opposait au début l’ancien président Marc Ravalomanana à Andry Rajoelina, le jeune maire de la capitale. Mais depuis le 9 août 2009, les trois rivaux politiques, Ratsiraka, Ravalomanana et Zafy ont uni leur force pour protester Rajoelina.

Un référendum sur une nouvelle constitution aura lieu dans le pays le 17 novembre prochain pour entrer dans une nouvelle république, mais les trois anciens présidents protestent la tenue de ce référendum. (Xinhua)

http://www.afriscoop.net/journal/spip.php?breve4708

Posts les plus consultés de ce blog

Madagascar : La génération Z se soulève contre les coupures d'électricité et d'eau

  Une vague de protestations sans précédent secoue actuellement Madagascar, portée par une jeunesse déterminée qui refuse la résignation face aux conditions de vie dégradées. Ce mouvement, baptisé "Gen Z", illustre la colère d'une génération qui exige des changements concrets dans un pays où trois quarts de la population vit sous le seuil de pauvreté. Des coupures qui exaspèrent le quotidien Au cœur de cette mobilisation se trouve une revendication simple mais vitale : l'accès constant à l'eau et à l'électricité. Les habitants d'Antananarivo, la capitale, subissent des coupures incessantes qui laissent souvent les foyers et entreprises sans électricité pendant plus de 12 heures d'affilée. Ces dysfonctionnements répétés paralysent l'économie locale et rendent la vie quotidienne particulièrement difficile. Pour une population où environ 75% des 30 millions d'habitants vivent dans la pauvreté selon les données de 2022, ces problèmes d'infra...

Madagascar : La dissolution du gouvernement ne suffit pas, la Gen Z continue la lutte

  Face à la pression populaire croissante, le président Andry Rajoelina a annoncé le 29 septembre la dissolution de son gouvernement. Cette décision intervient après des jours de manifestations qui ont fait au moins 22 morts et plus de 100 blessés selon les Nations Unies, un bilan que les autorités malgaches contestent sans toutefois fournir de chiffres officiels. Un bilan humain tragique Parmi les victimes de cette répression figurent deux bébés qui auraient été asphyxiés par les gaz lacrymogènes utilisés massivement par les forces de l'ordre. Les protestations, qui avaient commencé pacifiquement, ont rapidement dégénéré face à l'intervention disproportionnée des forces de sécurité. Selon l'ONU, les forces de l'ordre sont intervenues avec une force excessive, lançant des gaz lacrymogènes, battant et arrêtant des manifestants. Certains policiers auraient même utilisé des munitions réelles contre la foule. Ces arrestations, qualifiées d'arbitraires par plusieurs o...

Boeing, Iran, Madagascar : les faits, les questions, le contexte

  (Agence Ecofin) - Une affaire d’apparence administrative expose Madagascar à une controverse à portée internationale. Cinq avions de type Boeing 777, brièvement enregistrés auprès de l’Aviation civile malgache dans le cadre d’un convoyage technique, se retrouvent dans la flotte d’une compagnie iranienne soumise à des sanctions. L’Autorité de l’aviation civile du pays dénonce une fraude et se défend de toute complicité. L’enquête en cours soulève des interrogations sur la solidité des dispositifs de régulation, dans un contexte diplomatique déjà tendu entre Madagascar et les États-Unis. Lire l'article