JIRAMA - Des employés dénoncent des détournements de fonds
allAfrica
C'est le haut voltage au sein de la Jirama. Des employés grognent en raison du non-paiment de leurs primes de rendement annuelles qui auraient dû être versés à leur compte depuis septembre dernier, tandis que d'autres dénoncent des détournements de fonds dans de nombreuses agences et secteurs éparpillés dans toute l'île. Rien que pour le cas de la Jirama à Toamasina, un trou de 20 milliards d'Ariary a été dernièrement révélé, pour lequel seul un chef caissier a été placé sous mandat de dépôt à Tsiafahy alors que c'est tout un réseau qui y est impliqué, déplorent les agents.
« Perte sur livraison ». Dans d'autres agences, des dizaines voire des centaines de millions d'Ariary ont été également volés à la caisse de la société mais aucune disposition n'a encore été prise pour certains cas, ont-ils poursuivi. En fait le détournement de fonds se manifeste soit par la falsification des documents comptables après avoir remplacé les chèques de plus grande valeur versés par les clients, par des montants en espèce, soit par la sous-déclaration de la facture payée par les usagers. Les vols proprement dits de gas-oil servant à faire fonctionner les centrales thermiques de la Jirama que les agents malintentionnés qualifient de « perte sur livraison », ne sont pas en reste.
Remise en cause de la gestion. En outre, les arriérés des clients de la Jirama qui ont déjà atteint plus de 14 milliards d'Ariary, ne cessent d'augmenter mensuellement de 2 milliards d'Ariary environ à titre de non recouvrement de factures, a-t-on également révélé de source bien informée au sein de la société. Les huit catégories de clients dont, entre autres, l'administration et les collectivités décentralisées, les particuliers et les entreprises, sont toutes concernées par ce retard de paiement de facture.
L'opération de ratissage qui vise à contrôler les vols d'électricité perpétrés par les usagers, n'a pas non plus porté de résultats tangibles. En fait, c'est la gestion elle-même de la société nationale de production d'eau et d'électricité qui est remise en cause par les employés. C'est la raison expliquant ce problème de trésorerie, d'après leurs dires. Nous avons contacté à plusieurs reprises la direction générale de la Jirama, pour demander sa version face à cette situation, mais elle reste injoignable.
http://fr.allafrica.com/stories/201010121069.html
Navalona R.
12 Octobre 2010
C'est le haut voltage au sein de la Jirama. Des employés grognent en raison du non-paiment de leurs primes de rendement annuelles qui auraient dû être versés à leur compte depuis septembre dernier, tandis que d'autres dénoncent des détournements de fonds dans de nombreuses agences et secteurs éparpillés dans toute l'île. Rien que pour le cas de la Jirama à Toamasina, un trou de 20 milliards d'Ariary a été dernièrement révélé, pour lequel seul un chef caissier a été placé sous mandat de dépôt à Tsiafahy alors que c'est tout un réseau qui y est impliqué, déplorent les agents.
« Perte sur livraison ». Dans d'autres agences, des dizaines voire des centaines de millions d'Ariary ont été également volés à la caisse de la société mais aucune disposition n'a encore été prise pour certains cas, ont-ils poursuivi. En fait le détournement de fonds se manifeste soit par la falsification des documents comptables après avoir remplacé les chèques de plus grande valeur versés par les clients, par des montants en espèce, soit par la sous-déclaration de la facture payée par les usagers. Les vols proprement dits de gas-oil servant à faire fonctionner les centrales thermiques de la Jirama que les agents malintentionnés qualifient de « perte sur livraison », ne sont pas en reste.
Remise en cause de la gestion. En outre, les arriérés des clients de la Jirama qui ont déjà atteint plus de 14 milliards d'Ariary, ne cessent d'augmenter mensuellement de 2 milliards d'Ariary environ à titre de non recouvrement de factures, a-t-on également révélé de source bien informée au sein de la société. Les huit catégories de clients dont, entre autres, l'administration et les collectivités décentralisées, les particuliers et les entreprises, sont toutes concernées par ce retard de paiement de facture.
L'opération de ratissage qui vise à contrôler les vols d'électricité perpétrés par les usagers, n'a pas non plus porté de résultats tangibles. En fait, c'est la gestion elle-même de la société nationale de production d'eau et d'électricité qui est remise en cause par les employés. C'est la raison expliquant ce problème de trésorerie, d'après leurs dires. Nous avons contacté à plusieurs reprises la direction générale de la Jirama, pour demander sa version face à cette situation, mais elle reste injoignable.
http://fr.allafrica.com/stories/201010121069.html