Espace vide
The Times Of Madagascar
09-10-2010| Écrit par E. R.
Voici quelques observations sans queue ni tête à l’appréciation des lecteurs : 1) voilà pratiquement une semaine que la propagande pour l’adoption de la constitution a commencé mais les panneaux d’affichage pour ce faire sont « vides » de toute attraction. Surtout pour le « oui » dont les tenants du pouvoir se font forts ou peut-être pas en vérité de défendre. Il est vrai le contenant a été présenté au public (!), mais du contenu, ils sont encore à se demander de quel genre, style, sorte, les citoyens accepteront de se faire « avoir ».
A croire que le « oui » est honteux, car très timide, mais comme tout bon Malagasy, c’est-à-dire le vahoaka, il n’y a pas à l’exprimer tambour battant. A moins que, habitué aux tee-shirts gratuits, aux casquettes, voire aux autres petits goodies, la meute n’est pas intéressée. Si, elle le sera le jour du vote où les bulletins seront accompagnés de « billets » neufs.
2) de son côté pour le « non », personne n’ose se prononcer officiellement de peur d’être kidnappé comme le magistrat exerçant dans la capitale économique. Ou encore de subir les « attaques » anonymes de citoyens armés jusqu’au dents pour lui demander des comptes ou plutôt des valeurs sonnantes et trébuchantes. Mieux, ils seraient sous d’autres menaces, intimidations, réquisitions. Ici la loi du plus fort pourtant n’est pas toujours la meilleure.
D’ailleurs quelle loi ? puisque une journaliste, réputée pour ses invitations, affirme qu’il n’y a pas eu coup d’état. Alors pourquoi les chambres Haute et Basse ont-elles été dissoutes ? parce que finalement les putschistes se réfèrent encore à l’ancienne constitution ! Dans cette constitution, il est interdit de « dissoudre » la chambre haute.
3) l’abstention pourrait cette fois gagner. En effet, à quel taux de ni oui ni non, la victoire de l’un ou de l’autre choix sera-t-elle validée, tant par le vahoaka silencieux que par la communauté internationale ? et quid du taux de participation ? le nœud gordien ?
Au cas où autant l’abstention que le taux de participation serait gagnant, les tenants ne seraient même pas gênés de réclamer la prolongation unilatérale de leur auto-mandat. Le prétexte est tout trouvé, il n’y a pas de force assez imposante pour les remplacer.
Normal dès lors que les 2 ex élus directs débarquent, avec le troisième en place, ils formeraient illico la Troïka, puisque de toute manière la pratique actuelle, celle du moment, est plus que « stalinienne ». La lutte continue !
C’est la lutte finale … !!! (d’aucuns connaissent la chanson) ; pour certains la fin de la transition est proche, voire imminente grâce à ces élections. Et le vainqueur est …..
http://www.madatimes.com/index.php?option=com_content&task=view&id=3765&Itemid=1
09-10-2010| Écrit par E. R.
Voici quelques observations sans queue ni tête à l’appréciation des lecteurs : 1) voilà pratiquement une semaine que la propagande pour l’adoption de la constitution a commencé mais les panneaux d’affichage pour ce faire sont « vides » de toute attraction. Surtout pour le « oui » dont les tenants du pouvoir se font forts ou peut-être pas en vérité de défendre. Il est vrai le contenant a été présenté au public (!), mais du contenu, ils sont encore à se demander de quel genre, style, sorte, les citoyens accepteront de se faire « avoir ».
A croire que le « oui » est honteux, car très timide, mais comme tout bon Malagasy, c’est-à-dire le vahoaka, il n’y a pas à l’exprimer tambour battant. A moins que, habitué aux tee-shirts gratuits, aux casquettes, voire aux autres petits goodies, la meute n’est pas intéressée. Si, elle le sera le jour du vote où les bulletins seront accompagnés de « billets » neufs.
2) de son côté pour le « non », personne n’ose se prononcer officiellement de peur d’être kidnappé comme le magistrat exerçant dans la capitale économique. Ou encore de subir les « attaques » anonymes de citoyens armés jusqu’au dents pour lui demander des comptes ou plutôt des valeurs sonnantes et trébuchantes. Mieux, ils seraient sous d’autres menaces, intimidations, réquisitions. Ici la loi du plus fort pourtant n’est pas toujours la meilleure.
D’ailleurs quelle loi ? puisque une journaliste, réputée pour ses invitations, affirme qu’il n’y a pas eu coup d’état. Alors pourquoi les chambres Haute et Basse ont-elles été dissoutes ? parce que finalement les putschistes se réfèrent encore à l’ancienne constitution ! Dans cette constitution, il est interdit de « dissoudre » la chambre haute.
3) l’abstention pourrait cette fois gagner. En effet, à quel taux de ni oui ni non, la victoire de l’un ou de l’autre choix sera-t-elle validée, tant par le vahoaka silencieux que par la communauté internationale ? et quid du taux de participation ? le nœud gordien ?
Au cas où autant l’abstention que le taux de participation serait gagnant, les tenants ne seraient même pas gênés de réclamer la prolongation unilatérale de leur auto-mandat. Le prétexte est tout trouvé, il n’y a pas de force assez imposante pour les remplacer.
Normal dès lors que les 2 ex élus directs débarquent, avec le troisième en place, ils formeraient illico la Troïka, puisque de toute manière la pratique actuelle, celle du moment, est plus que « stalinienne ». La lutte continue !
C’est la lutte finale … !!! (d’aucuns connaissent la chanson) ; pour certains la fin de la transition est proche, voire imminente grâce à ces élections. Et le vainqueur est …..
http://www.madatimes.com/index.php?option=com_content&task=view&id=3765&Itemid=1