Madagascar : risque de bras de fer entre les maires et la HAT
AFRISCOOP
Un bras de fer risque de se produire entre les maires en exercice et le régime de la Haute Autorité de Transition (HAT) malgache actuel, avant les communales anticipées du 20 décembre prochain.
La majorité des 1.522 maires en place dans la Grande Ile manifestent déjà leur refus de prendre la démission, après avoir déposé leur dossier de candidature aux futures communales.
"On peut déjà annoncer qu’on ne cédera pas à l’ordonnance prise par l’Etat concernant l’obligation pour les maires-candidats de démissionner de leur poste. Cette décision n’est pas conforme à ce qui est stipulé dans le code électoral. Nous allons confirmer notre position durant l’Assemblée générale de tous les maires, qui se tiendra les 13,14 et15 octobre", a déclaré le président de l’association des maires de la région d’Analamanga, Guy Maxime Ralaiseheno.
Mais cette volte-face des maires laisse indifférente à la HAT. Liva Raharison, un fonctionnaire du ministère de l’Aménagement du territoire et de la décentralisation, a évoqué que le problème ne se pose au niveau de cette question de démission des maires.
"Disons plutôt que des maires ont peur d’échouer aux épreuves des urnes et tentent coûte que coûte d’utiliser leur influence sur les électeurs, en étant resté en fonction. Et qu’on les rassure que les communales auront bel et bien lieu", a-t-il avancé.
La décision des communales anticipées du 20 décembre a été prise par la HAT, suite à la sollicitation des participants à la dernière conférence nationale du remplacement de tous les maires et chefs de régions par des présidents de la délégation spéciale ( PDS). Les maires en exercice actuels sont élus lors des élections de décembre 2007 lors du régime de Marc Ravalomanana. (Xinhua)
http://www.afriscoop.net/journal/spip.php?breve4566
Un bras de fer risque de se produire entre les maires en exercice et le régime de la Haute Autorité de Transition (HAT) malgache actuel, avant les communales anticipées du 20 décembre prochain.
La majorité des 1.522 maires en place dans la Grande Ile manifestent déjà leur refus de prendre la démission, après avoir déposé leur dossier de candidature aux futures communales.
"On peut déjà annoncer qu’on ne cédera pas à l’ordonnance prise par l’Etat concernant l’obligation pour les maires-candidats de démissionner de leur poste. Cette décision n’est pas conforme à ce qui est stipulé dans le code électoral. Nous allons confirmer notre position durant l’Assemblée générale de tous les maires, qui se tiendra les 13,14 et15 octobre", a déclaré le président de l’association des maires de la région d’Analamanga, Guy Maxime Ralaiseheno.
Mais cette volte-face des maires laisse indifférente à la HAT. Liva Raharison, un fonctionnaire du ministère de l’Aménagement du territoire et de la décentralisation, a évoqué que le problème ne se pose au niveau de cette question de démission des maires.
"Disons plutôt que des maires ont peur d’échouer aux épreuves des urnes et tentent coûte que coûte d’utiliser leur influence sur les électeurs, en étant resté en fonction. Et qu’on les rassure que les communales auront bel et bien lieu", a-t-il avancé.
La décision des communales anticipées du 20 décembre a été prise par la HAT, suite à la sollicitation des participants à la dernière conférence nationale du remplacement de tous les maires et chefs de régions par des présidents de la délégation spéciale ( PDS). Les maires en exercice actuels sont élus lors des élections de décembre 2007 lors du régime de Marc Ravalomanana. (Xinhua)
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