SMM: Les magistrats plient…
AFRIQUE HEBDO
Article | October 9, 2010 | By Toma
Après leur rencontre d’hier avec le chef de la transition et la ministre de la Justice, les magistrats du Syndicat des Magistrats de Madagascar (SMM) ont plié.
Ils ont accepté de mettre un terme à leur grève et ont accepté d’attendre la mise en place de la Quatrième République, laquelle devrait satisfaire leurs revendications concernant les indemnités de fonction de juge. Une attitude qui tranche avec celle des enseignants-chercheurs de l’Université d’Ankatso qui ont refusé de lâcher le morceau et ont décidé de poursuivre leur grève. Ces derniers invoquent les dépenses somptuaires faites par l’Etat (comme la construction du nouveau campus dit TanaII) pour justifier la poursuite de leur mouvement. Selon eux, ceci veut dire que l’Etat dispose de suffisamment de fonds et peut donc satisfaire les revendications formulées par les enseignants-chercheurs.
Article | October 9, 2010 | By Toma
Après leur rencontre d’hier avec le chef de la transition et la ministre de la Justice, les magistrats du Syndicat des Magistrats de Madagascar (SMM) ont plié.
Ils ont accepté de mettre un terme à leur grève et ont accepté d’attendre la mise en place de la Quatrième République, laquelle devrait satisfaire leurs revendications concernant les indemnités de fonction de juge. Une attitude qui tranche avec celle des enseignants-chercheurs de l’Université d’Ankatso qui ont refusé de lâcher le morceau et ont décidé de poursuivre leur grève. Ces derniers invoquent les dépenses somptuaires faites par l’Etat (comme la construction du nouveau campus dit TanaII) pour justifier la poursuite de leur mouvement. Selon eux, ceci veut dire que l’Etat dispose de suffisamment de fonds et peut donc satisfaire les revendications formulées par les enseignants-chercheurs.
Attitude plutôt naïve des magistrats qui ont des chances d’être roulés par la …conjoncture. En effet, le régime de transition n’est pas moralement tenu de respecter un plan qui s’étend jusqu’à la Quatrième République. Lors de l’avènement de celle-ci, un nouveau personnel politique va s’installer à la barre. Ce dernier pourrait dire qu’il n’est pas obligé de tenir des engagements contractés par le régime de transition. Les magistrats pourraient alors retourner à la case départ…