Protection de l'environnement : Conservation International brave les pillages
L'Express de Madagascar
Russell Mittermeier, président de Conservation International, a réaffirmé l'engagement de CIMAD pour protéger l'environnement.
La crise politique a fait rétracter certains bailleurs de fonds, tandis que la recrudescence de la dégradation de l'environnement ne démotive pas les organismes internationaux.
Conservation international de Madagascar (CIMAD) n'abandonne pas le pays, malgré la recrudescence de la dégradation de l'environnement ainsi que la crise politique. « Les dégâts environnementaux et les problèmes politiques ne nous gênent pas. L'importance de la biodiversité à Madagascar est au-dessus de tous ces problèmes. Ainsi, nous allons continuer à travailler toujours avec la communauté de base et les chercheurs des universités », indique Russell Mittermeier, Président de Conservation international.
Ce vendredi ne s’est pas seulement limité à la célébration du 20ème anniversaire de CIMAD à Anosy, mais on a également profité de l’occasion pour réaffirmer le soutien apporté par cet organisme international à la protection et la conservation de la biodiversité. La présentation de deux livres, « Lemurs of Madagascar » et « Les paroles photographiques de la biodiversité » ont été aussi à l'ordre du jour.
La richesse naturelle de Madagascar ne cesse ainsi de révéler sa diversité.
« Actuellement, nous avons recensé 101 sous-espèces de lémuriens. Pourtant 16 ans auparavant nous n'avons découvert qu'une cinquantaine. La conservation de ces nouvelles espèces constitue ainsi une priorité, car huit genres de lémuriens dont 17 d'espèces géantes ont déjà disparu. Ces espèces de lémuriens, plus grandes que les gorilles africains, ont été éteintes car elles ont été les plus faciles à chasser », souligne toujours Russell Mittermeier.
De nouvelles découvertes
Face à cette richesse naturelle, le pillage et la dégradation de la biodiversité continuent. Le plus récent était le braconnage de 32 lémuriens dans une réserve naturelle.
Le trafic de bois rose n'a pas non plus connu de répit malgré les mesures entreprises. « Nous avons encore saisi un camion rempli de bois de rose, la semaine dernière à Taolagnaro », relate le général Herilanto Raveloharison, ministre de l'Environnement et des forêts.
Ce vendredi ne s’est pas seulement limité à la célébration du 20ème anniversaire de CIMAD à Anosy, mais on a également profité de l’occasion pour réaffirmer le soutien apporté par cet organisme international à la protection et la conservation de la biodiversité. La présentation de deux livres, « Lemurs of Madagascar » et « Les paroles photographiques de la biodiversité » ont été aussi à l'ordre du jour.
La richesse naturelle de Madagascar ne cesse ainsi de révéler sa diversité.
« Actuellement, nous avons recensé 101 sous-espèces de lémuriens. Pourtant 16 ans auparavant nous n'avons découvert qu'une cinquantaine. La conservation de ces nouvelles espèces constitue ainsi une priorité, car huit genres de lémuriens dont 17 d'espèces géantes ont déjà disparu. Ces espèces de lémuriens, plus grandes que les gorilles africains, ont été éteintes car elles ont été les plus faciles à chasser », souligne toujours Russell Mittermeier.
De nouvelles découvertes
Face à cette richesse naturelle, le pillage et la dégradation de la biodiversité continuent. Le plus récent était le braconnage de 32 lémuriens dans une réserve naturelle.
Le trafic de bois rose n'a pas non plus connu de répit malgré les mesures entreprises. « Nous avons encore saisi un camion rempli de bois de rose, la semaine dernière à Taolagnaro », relate le général Herilanto Raveloharison, ministre de l'Environnement et des forêts.
Vonjy Radasimalala
Lundi 10 janvier 2011