André Rasolo : « Les chances de la Cnosc sont minces »
L'Express de Madagascar
• Après dix huit mois de crise, la CNOSC peut-elle réussir là où le FFKM et le GIC ont échoué ?
Il y a une chance de réussite extrêmement minime dans la mesure où le contexte politique et économique a changé. Le paysage politique a aussi évolué.
Face à ce changement de l'environnement politique et économique, les positions des uns et des autres se précisent. Pour le peuple malgache, la sortie de crise veut dire levée des sanctions internationales, la seule voie qui puisse permettre le retour à la vie normale grâce à la relance de tous les secteurs économiques. Pour les détenteurs du pouvoir, la sortie de crise veut dire la légitimation et la légalisation de leur pouvoir à travers les élections qu'ils organisent.
Oui, à mon avis, la CNOSC peut réussir la médiation malgacho-malgache à l'unique condition que Rajoelina et Ravalomanana soient conscients des souffrances que subissent actuellement les Malgaches. À partir de là, ils pourraient accepter de lâcher du lest en cherchant un terrain d'entente pour gérer la Transition avec les leaders représentatifs anciens et nouveaux.
• Après la conférence nationale d'Ivato, pensez-vous que cela est encore possible ?
Après cette conférence, le train va filer à toute vitesse vers une direction dont les conséquences imprévisibles pourraient être fatales pour notre pays. Je ne veux pas discuter de la manière dont les décisions de la conférence ont été votées, vous en savez plus que moi; mais je suis certain que si on les applique sans discernement, elles vont susciter plus de haine que d'apaisement, plus de division que d'union.
Mettriez-vous en cause les Raiamandreny mijoro ?
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« La voie de la médiation n’est pas totalement dans l’impasse, nous continuons à travailler dans ce sens ».
André Rasolo croit en une solution malgache pour transcender la crise. Ce membre de la CNOSC pense que les principaux acteurs doivent gérer ensemble la Transition.
• Après dix huit mois de crise, la CNOSC peut-elle réussir là où le FFKM et le GIC ont échoué ?
Il y a une chance de réussite extrêmement minime dans la mesure où le contexte politique et économique a changé. Le paysage politique a aussi évolué.
Face à ce changement de l'environnement politique et économique, les positions des uns et des autres se précisent. Pour le peuple malgache, la sortie de crise veut dire levée des sanctions internationales, la seule voie qui puisse permettre le retour à la vie normale grâce à la relance de tous les secteurs économiques. Pour les détenteurs du pouvoir, la sortie de crise veut dire la légitimation et la légalisation de leur pouvoir à travers les élections qu'ils organisent.
Oui, à mon avis, la CNOSC peut réussir la médiation malgacho-malgache à l'unique condition que Rajoelina et Ravalomanana soient conscients des souffrances que subissent actuellement les Malgaches. À partir de là, ils pourraient accepter de lâcher du lest en cherchant un terrain d'entente pour gérer la Transition avec les leaders représentatifs anciens et nouveaux.
• Après la conférence nationale d'Ivato, pensez-vous que cela est encore possible ?
Après cette conférence, le train va filer à toute vitesse vers une direction dont les conséquences imprévisibles pourraient être fatales pour notre pays. Je ne veux pas discuter de la manière dont les décisions de la conférence ont été votées, vous en savez plus que moi; mais je suis certain que si on les applique sans discernement, elles vont susciter plus de haine que d'apaisement, plus de division que d'union.
Mettriez-vous en cause les Raiamandreny mijoro ?
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