Manifestations - Les commerçants aux alentours de Behoririka ont fermé boutique
allAfrica
La ville a encore connu son lot de bombes lacrymogènes hier.
Si les manifestants ont choisi plusieurs sites pour montrer et donner une grande envergure à leur marche solidaire, les usagers du quotidien, qui commencent à se détacher de ces problèmes politiques, restent les victimes.
Dans les écoles aux alentours d'Anosy, voire jusqu'à Ambohijatovo les responsables ont dû « préparer » de nouveau les élèves à toute éventualité en cas de casse. Les écoles n'ont pas été les seules à avoir été dérangées par ces manifestations.
De leur côté, les transporteurs de toutes les lignes passant par Behoririka ont dû dévier leur trajet, car une portion de route devant le Magro Behoririka a été coupée, et que de toute façon, la pluie de bombes lacrymogène n'a donné envie à personne de s'y promener.
Par conséquent, le simple commun des mortels a dû décaler ses rendez-vous, sinon reporter pour ceux qui ont raté leurs rendez-vous. Les commerçants, eux, ont préféré descendre leurs stores de peur que les manifestations ne se transforment, une fois de plus, en émeute puis en pillage.
Ces manifestations politiques ont certainement des conséquences sur le quotidien des Tananariviens. Et la présence des forces de l'ordre est loin de rassurer tout le monde!
http://fr.allafrica.com/stories/201010191075.html
Anjara Rasoanaivo
19 Octobre 2010
Si les manifestants ont choisi plusieurs sites pour montrer et donner une grande envergure à leur marche solidaire, les usagers du quotidien, qui commencent à se détacher de ces problèmes politiques, restent les victimes.
Dans les écoles aux alentours d'Anosy, voire jusqu'à Ambohijatovo les responsables ont dû « préparer » de nouveau les élèves à toute éventualité en cas de casse. Les écoles n'ont pas été les seules à avoir été dérangées par ces manifestations.
De leur côté, les transporteurs de toutes les lignes passant par Behoririka ont dû dévier leur trajet, car une portion de route devant le Magro Behoririka a été coupée, et que de toute façon, la pluie de bombes lacrymogène n'a donné envie à personne de s'y promener.
Par conséquent, le simple commun des mortels a dû décaler ses rendez-vous, sinon reporter pour ceux qui ont raté leurs rendez-vous. Les commerçants, eux, ont préféré descendre leurs stores de peur que les manifestations ne se transforment, une fois de plus, en émeute puis en pillage.
Ces manifestations politiques ont certainement des conséquences sur le quotidien des Tananariviens. Et la présence des forces de l'ordre est loin de rassurer tout le monde!
http://fr.allafrica.com/stories/201010191075.html