AFRISCOOP
La Banque mondiale (BM) s’inquiète de l’avenir économique de Madagascar, a indiqué le quotidien Midi dans son édition de lundi.
Dans sa note économique du mois d’octobre, la BM a exprimé sa préoccupation sur les onséquences des mesures prises par la Haute Autorité de Transition (HAT) malgache dans certains secteurs qui touchent le cœur de l’économie malgache, notamment celles concernant les agriculteurs, les distributeurs pétroliers, les exportateurs ainsi que la vie des fonctionnaires.
Selon le journal, concernant le secteur de l’agriculture, la décision sur l’importation massive de riz afin de maintenir le prix de riz et de ne pas trop pénaliser les consommateurs urbains, a été une erreur. Cette mesure a provoqué "un niveau très bas du paddy et le renforcement de la pauvreté des paysans producteurs qui forment pourtant la grande majorité des Malgaches".
Concernant les distributeurs pétroliers, la HAT a maintenu un taux de change unique sur le Marché Interbancaire de Devise (MID) forcé pour ces opérateurs, toujours dans le souci purement politique d’épargner le milieu urbain. Cette mesure a provoqué une appréciation de l’Ariary (monnaie malgache) et pourtant, elle a pénalisé les exportateurs qui constituent un groupe très important de l’économie, a encore affirmé Midi.
Les fonctionnaires des ministères qui ont subi des rectifications budgétaires ne supportent plus la diminution de leur budget du fait que cela n’avance pas dans leurs fonctionnements habituels.
Sur ces impacts, la BM et les autres bailleurs de fonds se soucient si "l’économie malgache pourra supporter une année supplémentaire sans les bailleurs de fonds" et sans la reconnaissance internationale. (Xinhua)
http://www.afriscoop.net/journal/spip.php?breve4754
La Banque mondiale (BM) s’inquiète de l’avenir économique de Madagascar, a indiqué le quotidien Midi dans son édition de lundi.
Dans sa note économique du mois d’octobre, la BM a exprimé sa préoccupation sur les onséquences des mesures prises par la Haute Autorité de Transition (HAT) malgache dans certains secteurs qui touchent le cœur de l’économie malgache, notamment celles concernant les agriculteurs, les distributeurs pétroliers, les exportateurs ainsi que la vie des fonctionnaires.
Selon le journal, concernant le secteur de l’agriculture, la décision sur l’importation massive de riz afin de maintenir le prix de riz et de ne pas trop pénaliser les consommateurs urbains, a été une erreur. Cette mesure a provoqué "un niveau très bas du paddy et le renforcement de la pauvreté des paysans producteurs qui forment pourtant la grande majorité des Malgaches".
Concernant les distributeurs pétroliers, la HAT a maintenu un taux de change unique sur le Marché Interbancaire de Devise (MID) forcé pour ces opérateurs, toujours dans le souci purement politique d’épargner le milieu urbain. Cette mesure a provoqué une appréciation de l’Ariary (monnaie malgache) et pourtant, elle a pénalisé les exportateurs qui constituent un groupe très important de l’économie, a encore affirmé Midi.
Les fonctionnaires des ministères qui ont subi des rectifications budgétaires ne supportent plus la diminution de leur budget du fait que cela n’avance pas dans leurs fonctionnements habituels.
Sur ces impacts, la BM et les autres bailleurs de fonds se soucient si "l’économie malgache pourra supporter une année supplémentaire sans les bailleurs de fonds" et sans la reconnaissance internationale. (Xinhua)
http://www.afriscoop.net/journal/spip.php?breve4754