Association des maires Retour de Guy Maxime Ralaisehen
L'Express de Madagascar
Le compte à rebours pour les partisans de Guy Maxime Ralaiseheno commence. Le président de l'Association des maires de Madagascar (AMM) sera libéré samedi, après deux mois d'emprisonnement, suite à la manifestation « non autorisée » sur l'esplanade d'Analakely le 20 novembre. « Un accueil triomphal » lui serait réservé.
Des proches de Guy Maxime Ralaiseheno ont confié la mobilisation des partisans de ce dernier, pour l'accueillir ce samedi. Une fête populaire serait au programme dans sa circonscription, le même jour. « À l'issue de la prison d'Antanimora, Guy Maxime Ralaiseheno effectuera un rappel des faits causant son emprisonnement, mais sans polémiquer », a déclaré hier lors d'un entretien un collaborateur politique du président de l'AMM.
Joint au téléphone, Didier Adolphe Randriamampionona, vice-président national de l'AMM, a annoncé que même en l'absence de Guy Maxime Ralaiseheno, l'association continue d'exister.
Revendication
Une manière d'expliquer sa revendication pour la libération des détenus politiques, au stade d'Alarobia avec les 3 mouvances. Mais le maire d'Ambondromisotra dans le district d'Ambatofinandrahana compte sur Guy Maxime Ralaiseheno pour la direction de l'AMM. « À ma connaissance, Guy Maxime Ralaiseheno est toujours prêt à diriger l'association, conformément aux idées de base motivant sa création », a-t-il soutenu.
L'interlocuteur a exprimé une satisfaction sur les résultats de la revendication de l'AMM, malgré l'emprisonnement du président de l'association. D'après lui, le pouvoir est revenu sur sa décision en ordonnant le report « sine
die » de la date des communales prévues le 20 décembre. Et actuellement, le Gouvernement d'union nationale est en préparation.
Pourtant, la chance est mince pour le maire déchu, sur son retour à la mairie d'Ankaraobato. Une source autorisée auprès du ministère de l'Intérieur a affirmé que déjà condamné, Guy maxime Ralaiseheno ne pourrait plus exercer une fonction publique ou élective. « Il faut une amnistie ou une révision de procès pour sa réintégration », a-t-elle ajouté.
Fano Rakotondrazaka
Mardi 18 janvier 2011