Vie quotidienne : L’eau se raréfie
Madagascar Tribune
jeudi 20 janvier 2011, par
Des quartiers entiers de l’agglomération d’Antananarivo souffrent de la raréfaction de l’eau courante tel Ambohitrarahaba dans la partie nord de la capitale ou encore Itaosy dans la partie ouest ou au sud ouest Vontovorona. Il n’y a pas que l’eau courante ; la fourniture en électricité elle aussi fait des couacs.
Pour expliquer ces défaillances, la JIRAMA invoque la sècheresse ou plutôt l’insuffisance des précipitations et leur irrégularité et le changement climatique. Les cours d’eaux qui environnent la capitale, voire les canaux qui traversent une partie de la ville, sont presque à sec. Le lac qui assure l’alimentation en eaux de l’unité de la JIRAMA à Vontovorona, dans le sud ouest de la capitale est en train de tarir. La station de pompage d’Ambohimanarina elle-même est à sec , faisant croire au spectre d’une véritable sècheresse.
Devant cette situation exceptionnelle, la JIRAMA déclare déployer tous ses efforts pour assurer ses services en gérant le peu d’eau qui existe. Elle a, semble-t-il, approché l’État depuis le mois de septembre dernier, pour une demande de pluies artificielles mais jusqu’ici aucune réelle réponse adéquate. Pour satisfaire sa clientèle, la JIRAMA a utilisé toutes ses ressources de la station de Mandroseza qui fonctionnent au maximum. Par ailleurs, et dans le même objectif, la JIRAMA a récemment doté son unité d’Ivato de nouveaux équipements pour améliorer ses services. La capitale consomme quotidiennement quelque 14 000 m3 d’eau.
En raison de cette insuffisance des précipitations, la récolte de riz de première saison a diminué. Un riziculteur d’Ambohimanarina déplore que si d’habitude ses rizières lui donnent 9 tonnes de paddy, cette saison elles n’ont rendu que 6 tonnes au plus. Généralement et jusqu’à présent, ce riziculteur utilise des semences traditionnelles de « vary gasy », cette fois il envisage pour la prochaine saison rizicole d’essayer la semence hybride qui fait l’objet de promotion car d’un cycle plus court dit-il par rapport à la variété qu’il utilise, le « vary gasy ».
http://www.madagascar-tribune.com/L-eau-se-rarefie,15359.html
jeudi 20 janvier 2011, par
Des quartiers entiers de l’agglomération d’Antananarivo souffrent de la raréfaction de l’eau courante tel Ambohitrarahaba dans la partie nord de la capitale ou encore Itaosy dans la partie ouest ou au sud ouest Vontovorona. Il n’y a pas que l’eau courante ; la fourniture en électricité elle aussi fait des couacs.
Pour expliquer ces défaillances, la JIRAMA invoque la sècheresse ou plutôt l’insuffisance des précipitations et leur irrégularité et le changement climatique. Les cours d’eaux qui environnent la capitale, voire les canaux qui traversent une partie de la ville, sont presque à sec. Le lac qui assure l’alimentation en eaux de l’unité de la JIRAMA à Vontovorona, dans le sud ouest de la capitale est en train de tarir. La station de pompage d’Ambohimanarina elle-même est à sec , faisant croire au spectre d’une véritable sècheresse.
Devant cette situation exceptionnelle, la JIRAMA déclare déployer tous ses efforts pour assurer ses services en gérant le peu d’eau qui existe. Elle a, semble-t-il, approché l’État depuis le mois de septembre dernier, pour une demande de pluies artificielles mais jusqu’ici aucune réelle réponse adéquate. Pour satisfaire sa clientèle, la JIRAMA a utilisé toutes ses ressources de la station de Mandroseza qui fonctionnent au maximum. Par ailleurs, et dans le même objectif, la JIRAMA a récemment doté son unité d’Ivato de nouveaux équipements pour améliorer ses services. La capitale consomme quotidiennement quelque 14 000 m3 d’eau.
En raison de cette insuffisance des précipitations, la récolte de riz de première saison a diminué. Un riziculteur d’Ambohimanarina déplore que si d’habitude ses rizières lui donnent 9 tonnes de paddy, cette saison elles n’ont rendu que 6 tonnes au plus. Généralement et jusqu’à présent, ce riziculteur utilise des semences traditionnelles de « vary gasy », cette fois il envisage pour la prochaine saison rizicole d’essayer la semence hybride qui fait l’objet de promotion car d’un cycle plus court dit-il par rapport à la variété qu’il utilise, le « vary gasy ».
http://www.madagascar-tribune.com/L-eau-se-rarefie,15359.html