L'Express de Madagascar
Les mouvances des trois anciens présidents, Fetison Rakoto Andrianirina en tête, veulent poursuivre leurs manifestations publiques. Après les échauffourées de lundi lors du procès de certains de leurs leaders, ces derniers insistent pour avoir un terrain d'expression de choix, Ambohijatovo en particulier. Mais comme il fallait s'y attendre, surtout après la démonstation de lundi, « la place de la démocratie » leur a été refusée, du moins pour les prochains jours.
Les manifestants des 3 mouvances ont de nouveau fait parler d'eux cette semaine, non pas en se réunissant dans l'enceinte du Magro Behoririka comme d'habitude, mais en manifestant leur regain de forme dans la rue ou en enfonçant le portail de la place de la démocratie. Cette fois, « Magro » ne leur suffit plus, comme le souligne Lalatiana Ravololomanana, une des meneurs.
Deux autorisations
Pour en revenir à l'occupation de la place, celle-ci nécessite deux autorisations, l'une venant de la Commune Urbaine d'Antananarivo (CUA) relative au site, et l'autre délivrée par le Préfet de Police pour le respect de l'ordre public. La Cua, par le biais du Directeur de cabinet de la Mairie, Alexandre Rabearisoa, a avancé « l'exclusivité du site d'Ambohijatovo pour les loisirs et les événements culturels ». Elle a néanmoins donné son aval pour le stade d'Analamahitsy quand, de son côté, le Préfet demande une rencontre préalable avec les premiers responsables des Trois mouvances. Bien sûr, il est ici question du respect de l'ordre public. C'est seulement après que le Préfet se prononcera.
Fetison Rakoto Andrianirina confirme l'octroi du site d'Analamahitsy pour la manifestation des Trois mouvances. Il assure cependant qu'il va revenir à la charge pour Ambohijatovo, ou du moins pour le stade d'Alarobia en signe de concession.
Pour justifier sa requête, Fetison Rakoto Andrianirina avance l'histoire récente du site d'Ambohijatovo en particulier, et du pays en général. « Ambohijatovo est une place pour la démocratie. Si on nous en refuse l'accès, c'est qu'il n'y a pas de démocratie actuellement. Les autorités actuelles ne font que reproduire ce qui s'est passé auparavant. Nous savons tous ce qui s'est passé après ». Obtention du site ou pas, Fetison Andrianirina rejette la responsabilité aux autorités.
Fetison Andrianirina (au centre), au tribunal Anosy, lundi.
Un bras de fer est engagé. Les trois mouvances et les autorités se disputent Ambohijatovo.
Les mouvances des trois anciens présidents, Fetison Rakoto Andrianirina en tête, veulent poursuivre leurs manifestations publiques. Après les échauffourées de lundi lors du procès de certains de leurs leaders, ces derniers insistent pour avoir un terrain d'expression de choix, Ambohijatovo en particulier. Mais comme il fallait s'y attendre, surtout après la démonstation de lundi, « la place de la démocratie » leur a été refusée, du moins pour les prochains jours.
Les manifestants des 3 mouvances ont de nouveau fait parler d'eux cette semaine, non pas en se réunissant dans l'enceinte du Magro Behoririka comme d'habitude, mais en manifestant leur regain de forme dans la rue ou en enfonçant le portail de la place de la démocratie. Cette fois, « Magro » ne leur suffit plus, comme le souligne Lalatiana Ravololomanana, une des meneurs.
Deux autorisations
Pour en revenir à l'occupation de la place, celle-ci nécessite deux autorisations, l'une venant de la Commune Urbaine d'Antananarivo (CUA) relative au site, et l'autre délivrée par le Préfet de Police pour le respect de l'ordre public. La Cua, par le biais du Directeur de cabinet de la Mairie, Alexandre Rabearisoa, a avancé « l'exclusivité du site d'Ambohijatovo pour les loisirs et les événements culturels ». Elle a néanmoins donné son aval pour le stade d'Analamahitsy quand, de son côté, le Préfet demande une rencontre préalable avec les premiers responsables des Trois mouvances. Bien sûr, il est ici question du respect de l'ordre public. C'est seulement après que le Préfet se prononcera.
Fetison Rakoto Andrianirina confirme l'octroi du site d'Analamahitsy pour la manifestation des Trois mouvances. Il assure cependant qu'il va revenir à la charge pour Ambohijatovo, ou du moins pour le stade d'Alarobia en signe de concession.
Pour justifier sa requête, Fetison Rakoto Andrianirina avance l'histoire récente du site d'Ambohijatovo en particulier, et du pays en général. « Ambohijatovo est une place pour la démocratie. Si on nous en refuse l'accès, c'est qu'il n'y a pas de démocratie actuellement. Les autorités actuelles ne font que reproduire ce qui s'est passé auparavant. Nous savons tous ce qui s'est passé après ». Obtention du site ou pas, Fetison Andrianirina rejette la responsabilité aux autorités.
Misaina Rakotondratsima
Jeudi 21 octobre 2010