Saison cyclonique Inondations à craindre
L'Express de Madagascar
Les premières prévisions placent la partie Est de Madagascar dans le rouge. « Les risques d'inondations les plus à craindre concernent la zone orientale du pays », annonce la directrice des exploitations météorologiques, Sahondrarilala Raveloarisoa. Un climat en dents de scie perdure en ce moment. Des craintes de terribles inondations planent sur cette saison estivale 2010-2011. Comme celles qui ont laissé meurtris des pays d'Asie et de l'Europe centrale dernièrement. « La saison pluvieuse serait plus ou moins favorable à la partie sud de l'île, entre autres sur la région Androy, Anosy, Atsimo Andrefana et Menabe où les précipitations seront bonnes à partir de novembre jusqu'en mars 2011 », explique t-elle sans trop s'inquiéter.
Climat imprévisible
« Cette année nous prévoyons le passage de 3 ou 4 cyclones au pays. L'un d'eux risquerait d'être dévastateur pour Madagascar », continue t-elle.
« Le problème de l'aide aux sinistrés des inondations et des cyclones rélève du fait que chacun fait ce qu'il veut. L'une des raisons est la précipitation. Mais aussi le climat qui est d'autant plus imprévisible », explique Louis de Gonzague Rakotonirainy, secrétaire exécutif du BNGRC. Un constat qui s'avère indispensable. La saison cyclonique 2009-2010 a été marquée par le passage de la forte tempête tropicale Hubert.
Elle a frappé les régions Vatovavy Fitovinany et Atsimo Atsinanana. « Le bilan des dégâts était de 85 morts et plus de 191 000 sinistrés indique qu'il y a des lacunes et des points à améliorer dans la gestion des urgences », reconnaît Louis de Gonzague Rakotonirainy. Cette année, la collecte et la transmission des tous premiers dégâts via sms sera mise en place. Pour le moment, tous les acteurs participent à la préparation technique et matérielle. « Il est encore difficile de définir si les vivres suffiront en cas de catastrophes. Ce sera durant le mois de novembre que nous pourrons savoir les critères et les ciblages des bénéficiaires. Et à ce moment, définir nos besoins. Tout cela dépend de la prévision météorologique », avise Rija Rakotoson, de l'Office for coordination of humanitary affair, rattaché au bureau du coordonateur du systèmes des Nations unies à Madagascar.
Sahondrarilala Raveloarisoa |
Un atelier sur la gestion et la coordination des secours pour la saison cyclonique 2010/2011 a pris fin hier. Le temps d'aborder les perspectives.
Les premières prévisions placent la partie Est de Madagascar dans le rouge. « Les risques d'inondations les plus à craindre concernent la zone orientale du pays », annonce la directrice des exploitations météorologiques, Sahondrarilala Raveloarisoa. Un climat en dents de scie perdure en ce moment. Des craintes de terribles inondations planent sur cette saison estivale 2010-2011. Comme celles qui ont laissé meurtris des pays d'Asie et de l'Europe centrale dernièrement. « La saison pluvieuse serait plus ou moins favorable à la partie sud de l'île, entre autres sur la région Androy, Anosy, Atsimo Andrefana et Menabe où les précipitations seront bonnes à partir de novembre jusqu'en mars 2011 », explique t-elle sans trop s'inquiéter.
Climat imprévisible
« Cette année nous prévoyons le passage de 3 ou 4 cyclones au pays. L'un d'eux risquerait d'être dévastateur pour Madagascar », continue t-elle.
« Le problème de l'aide aux sinistrés des inondations et des cyclones rélève du fait que chacun fait ce qu'il veut. L'une des raisons est la précipitation. Mais aussi le climat qui est d'autant plus imprévisible », explique Louis de Gonzague Rakotonirainy, secrétaire exécutif du BNGRC. Un constat qui s'avère indispensable. La saison cyclonique 2009-2010 a été marquée par le passage de la forte tempête tropicale Hubert.
Elle a frappé les régions Vatovavy Fitovinany et Atsimo Atsinanana. « Le bilan des dégâts était de 85 morts et plus de 191 000 sinistrés indique qu'il y a des lacunes et des points à améliorer dans la gestion des urgences », reconnaît Louis de Gonzague Rakotonirainy. Cette année, la collecte et la transmission des tous premiers dégâts via sms sera mise en place. Pour le moment, tous les acteurs participent à la préparation technique et matérielle. « Il est encore difficile de définir si les vivres suffiront en cas de catastrophes. Ce sera durant le mois de novembre que nous pourrons savoir les critères et les ciblages des bénéficiaires. Et à ce moment, définir nos besoins. Tout cela dépend de la prévision météorologique », avise Rija Rakotoson, de l'Office for coordination of humanitary affair, rattaché au bureau du coordonateur du systèmes des Nations unies à Madagascar.
Maminirina Rado
Mercredi 27 octobre 2010