Jeune Afrique
24/10/2010 à 16h:53 Par Philippe Perdrix, envoyé spécial
n 2012, ce contretemps ne sera qu'un lointain souvenir. Dans deux ans, les délégations des 70 États membres et observateurs de l'OIF se retrouveront dans la capitale de la RDC. « Cela a toujours été le souhait et la volonté du peuple congolais », s'est félicité le chef de l'Etat, Joseph Kabila.
Lors du précédent sommet de Québec (Canada) - Joseph Kabila n'avait pas fait le déplacement - Madagascar avait été préférée. En raison de la suspension de la Grande Île suite au renversement du président Marc Ravalomanana, la Suisse a dû prendre le relais.
« Sur le plan géopolitique, seule l'Afrique centrale n'avait pas eu son sommet », a commenté le secrétaire général de l'Organisation reconduit pour un troisième mandat de quatre ans.
Vibrant plaidoyer pour la langue française
Pour le reste, ce sommet a adopté la Déclaration de Montreux sur la place de la Francophonie dans la gouvernance mondiale, les défis du développement durable et de la sécurité alimentaire ainsi que la diffusion de la langue française dans un monde globalisé. « C'est à la Francophonie de porter la réforme des Nations unies », a insisté le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner.
La veille, lors de son allocution officielle en ouverture du sommet, Nicolas Sarkozy s'était prononcé pour une présence africaine au Conseil de sécurité (enc) comme membre permanent. Il a également profité de cette enceinte francophone pour présenter les questions qui seront à l'agenda du G20 et G8, dont la France prend la présidence respectivement à partir du 12 novembre et début 2011 : la réforme du système financier international, la régulation du marché des matières premières, la réforme de la gouvernance mondiale, l'aide au développement et les financements innovants.
« Sur tous ces enjeux mondiaux, la Francophonie doit être présente. Le G20 ne peut être légitime s'il ignore les 172 autres pays membres des Nations unies », a insisté Abdou Diouf a qui prononcé un vibrant plaidoyer en faveur de la langue française, capable d'exprimer tous les génies humains pour ne pas être « seulement celle des droits de l'homme ».
http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20101024164711/sommet-de-l-oif-kinshasa-se-prepare-pour-2012.html
24/10/2010 à 16h:53 Par Philippe Perdrix, envoyé spécial
A l'issue des travaux du XIIIe sommet de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), à Montreux (Suisse), du 22 au 24 octobre, la capitale congolaise a été désignée pour accueillir la prochaine grand-messe dans deux ans.
« On devait un sommet à Kinshasa », a expliqué le secrétaire général de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), Abdou Diouf, en clôture du XIIIe sommet de la Francophonie qui s'est tenu à Montreux, en Suisse, du 22 au 24 octobre. « La décision avait été prise en 1989 lors du sommet de Dakar pour le suivant deux ans plus tard », a ajouté l'ancien président sénégalais. Mais l'ex-Zaïre s'est alors enfoncé dans une profonde crise, laissant notamment sa place à Ouagadougou, Bucarest, Québec et Montreux.n 2012, ce contretemps ne sera qu'un lointain souvenir. Dans deux ans, les délégations des 70 États membres et observateurs de l'OIF se retrouveront dans la capitale de la RDC. « Cela a toujours été le souhait et la volonté du peuple congolais », s'est félicité le chef de l'Etat, Joseph Kabila.
Lors du précédent sommet de Québec (Canada) - Joseph Kabila n'avait pas fait le déplacement - Madagascar avait été préférée. En raison de la suspension de la Grande Île suite au renversement du président Marc Ravalomanana, la Suisse a dû prendre le relais.
« Sur le plan géopolitique, seule l'Afrique centrale n'avait pas eu son sommet », a commenté le secrétaire général de l'Organisation reconduit pour un troisième mandat de quatre ans.
Vibrant plaidoyer pour la langue française
Pour le reste, ce sommet a adopté la Déclaration de Montreux sur la place de la Francophonie dans la gouvernance mondiale, les défis du développement durable et de la sécurité alimentaire ainsi que la diffusion de la langue française dans un monde globalisé. « C'est à la Francophonie de porter la réforme des Nations unies », a insisté le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner.
La veille, lors de son allocution officielle en ouverture du sommet, Nicolas Sarkozy s'était prononcé pour une présence africaine au Conseil de sécurité (enc) comme membre permanent. Il a également profité de cette enceinte francophone pour présenter les questions qui seront à l'agenda du G20 et G8, dont la France prend la présidence respectivement à partir du 12 novembre et début 2011 : la réforme du système financier international, la régulation du marché des matières premières, la réforme de la gouvernance mondiale, l'aide au développement et les financements innovants.
« Sur tous ces enjeux mondiaux, la Francophonie doit être présente. Le G20 ne peut être légitime s'il ignore les 172 autres pays membres des Nations unies », a insisté Abdou Diouf a qui prononcé un vibrant plaidoyer en faveur de la langue française, capable d'exprimer tous les génies humains pour ne pas être « seulement celle des droits de l'homme ».
http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20101024164711/sommet-de-l-oif-kinshasa-se-prepare-pour-2012.html
 (GàD) Bernard Kouchner, Doris Leuthard, Abou Diouf et le président de la RDC Abdou Diouf, le 24 octobre 2010 à Montreux au sommet de la francophonie
     Le cadavre présenté comme celui d'un soldat de la mission de l'Union africaine en Somalie, le 24 octobre 2010 à Mogadiscio
 Le président soudanais Omar El-Béchir (C) rencontre le leader du mouvement rebelle du Darfour (JEM), le 23 février 2010 à Doha, au Qatar
 Deux soldats français scrutent la mer, à bord de la "Nivôse", bateau de l'Atalante, la force navale antipiraterie de l'UE, le 3 mars 2009
 Des pirates somaliens armés observent depuis la côte un cargo, le 7 janvier 2010, près de Hobyo, dans le nord-est de la Somalie
     Des partisans du candidat Cellou Dalein Diallo, lors d'un meeting électoral , le 21 octobre 2010 à Conakry, en Guinée
 Des soldatt des partisans du candidat Alpha Condé, devant l'hôpital de Conakry, après des violences lors d'un meeting, le 23 octobre 2010 à Conakry
     Le candidat Alpha Condé, lors d'un meeting électoral, le 22 octobre 2010 à Conakry, en Guinée
     Le roi du Kabaka, Ronald Muwenda Mutebi II (C), le 18 septembre 2009, à Kampala
     Des réfugiés tchadiens retrouvent leur village de Louboutigué, le 21 octobre 2010