Médiation : La transition remise en cause
L'Express de Madagascar
Le groupe parlementaire Escopol, incluant une vingtaine de membres, a rencontré, hier, l’émissaire et médiateur de la SADC, le Dr Léonardo Simao. En se basant sur les déclarations des deux parties, un nouveau schéma de la transition serait en gestation. Plus que d’apporter des améliorations sur l’état actuel des choses, il ne s’agit ni plus ni moins que d’une refonte qui ne dit pas son nom.
La SADC aurait l’intention de mettre à jour une nouvelle feuille de route basée sur les consultations en cours, en plus des propositions émises, et qui sera bientôt formulée après une éventuelle entrevue avec Andry Rajoelina, président de la HAT. Ce dernier ne risque pourtant pas d’être inquiété, si on se base sur le nouveau schéma qui ne touchera probablement que les appareils étatiques, sauf la tête de l’Exécutif.
Réaliste et faisable
« Nous avons discuté en nous basant sur notre dernière entrevue », a déclaré d’emblée Elia Ravelomanantsoa. Et de poursuivre que « d’après la SADC, la mouvance des trois anciens présidents est déja prête à intégrer ce qui sera la nouvelle transition ». Ainsi, les chambres parlementaires seront modifiées en conséquence, intégrant « les trois mouvances et le plus de personnalités politiques de divers horizons possibles, comme l'élargissement du Conseil supérieur de la transition (CST) et du Congrès de la transition (CT), en plus d'un gouvernement d'union nationale ».
Ce nouveau schéma, s’il aboutit, aura pour principale mission de prendre en charge toutes les élections futures. Et comme annoncé, depuis un certain temps, la mise en place d’un bureau de liaison local pourra être concrétisée sous peu. Ce sera à ce prix que la SADC reconnaîtra la nouvelle transition.
Elia Ravelomanantsoa propose aussi en contrepartie que « la communauté de l’Afrique australe veille à convaincre la communauté internationale locale, en organisant bientôt un forum pour le corps diplomatique et la société civile », tout comme la suggestion de l’Escopol de « ne plus revenir sur les points facteurs de blocage d'auparavant », sous-entendant les conditions émises par les Trois mouvances comme des préalables à toute forme de discussions. Pour rappel, ces conditions concernent principalement le cas de Marc Ravalomanana, les candidatures aux présidentielles et la gestion de la Transition. Le remaniement à venir sera l’occasion de voir du concret, tout en tenant compte des accords précédents, surtout les accords d’Ivato. « Nous pouvons même l’améliorer. Nous allons essayer de capitaliser tout ce qui fut un échec, et les résultats, dans un esprit plus positif », a continué la porte- parole de l’Escopol.
Une nouvelle feuille de route est en gestation du côté de la SADC. Elle se base sur une plus grande ouverture de la transition.
Le groupe parlementaire Escopol, incluant une vingtaine de membres, a rencontré, hier, l’émissaire et médiateur de la SADC, le Dr Léonardo Simao. En se basant sur les déclarations des deux parties, un nouveau schéma de la transition serait en gestation. Plus que d’apporter des améliorations sur l’état actuel des choses, il ne s’agit ni plus ni moins que d’une refonte qui ne dit pas son nom.
La SADC aurait l’intention de mettre à jour une nouvelle feuille de route basée sur les consultations en cours, en plus des propositions émises, et qui sera bientôt formulée après une éventuelle entrevue avec Andry Rajoelina, président de la HAT. Ce dernier ne risque pourtant pas d’être inquiété, si on se base sur le nouveau schéma qui ne touchera probablement que les appareils étatiques, sauf la tête de l’Exécutif.
Réaliste et faisable
« Nous avons discuté en nous basant sur notre dernière entrevue », a déclaré d’emblée Elia Ravelomanantsoa. Et de poursuivre que « d’après la SADC, la mouvance des trois anciens présidents est déja prête à intégrer ce qui sera la nouvelle transition ». Ainsi, les chambres parlementaires seront modifiées en conséquence, intégrant « les trois mouvances et le plus de personnalités politiques de divers horizons possibles, comme l'élargissement du Conseil supérieur de la transition (CST) et du Congrès de la transition (CT), en plus d'un gouvernement d'union nationale ».
Ce nouveau schéma, s’il aboutit, aura pour principale mission de prendre en charge toutes les élections futures. Et comme annoncé, depuis un certain temps, la mise en place d’un bureau de liaison local pourra être concrétisée sous peu. Ce sera à ce prix que la SADC reconnaîtra la nouvelle transition.
Elia Ravelomanantsoa propose aussi en contrepartie que « la communauté de l’Afrique australe veille à convaincre la communauté internationale locale, en organisant bientôt un forum pour le corps diplomatique et la société civile », tout comme la suggestion de l’Escopol de « ne plus revenir sur les points facteurs de blocage d'auparavant », sous-entendant les conditions émises par les Trois mouvances comme des préalables à toute forme de discussions. Pour rappel, ces conditions concernent principalement le cas de Marc Ravalomanana, les candidatures aux présidentielles et la gestion de la Transition. Le remaniement à venir sera l’occasion de voir du concret, tout en tenant compte des accords précédents, surtout les accords d’Ivato. « Nous pouvons même l’améliorer. Nous allons essayer de capitaliser tout ce qui fut un échec, et les résultats, dans un esprit plus positif », a continué la porte- parole de l’Escopol.
Néanmoins, les modalités, les étapes, les critères de réalisation et surtout le calendrier de ce « nouveau mode opératoire très réaliste et faisable » sont encore flous.
Misaina Rakotondratsima
Vendredi 17 decembre 2010