Madatimes
13-11-2010| Écrit par Naddyah.R
13-11-2010| Écrit par Naddyah.R
 "Croyant avoir coupé la tête à la mouvance Ravalomanana, le gouvernement de facto s’est totalement trompé". « En effet, après avoir incarcéré Fetison Rakoto Andrianirina, et le président du collectif parlementaire TIM, elle ( hat) pensait que nous allons tout arrêter » analyse un membre de la mouvance Ravalomanana, « mais nous avons plusieurs têtes, ce qui fait notre force » souligne-t-elle. Depuis hier, c’est le député Mamy Rakotoarivelo qui a pris les devants de la scène et succède temporairement à Fetison Rakoto Andrianirina. Lors d’une conférence de presse à la villa Elisabeth à Ivandry, ce président du Congrès de la Transition selon Maputo et Addis-Abeba, sort de ses gongs et interpelle la hat. « Cet emprisonnement des leaders politiques , surtout du co-président de la Transition est intolérable. Nous exigeons leur libération vite et sans condition. C’est également une manœuvre dilatoire pour nous évincer et surtout semer le trouble au sein de la mouvance Madagasikara ». Pour ce député élu dans le troisième arrondissement « la lutte relative à la mise en place d’une vraie transition neutre et inclusive se poursuivra. Nous adopterons une stratégie pour sortir nos frères de lutte de là, et surtout sortir ce pays de ce gouffre » ponctue-t-il. Ce collectif affirme néanmoins sa position sur le prochain référendum « il n’existe pas pour nous ». Concernant une éventuelle unification de la mouvance Ravalomanana avec Monja Roindefo, les parlementaires légalistes TIM ont affirmé « que l’idée n’a pas encore été envisagée ». « Nous avons un point de vue assez différent mais on verra la suite » précise le député de Vohémar. « En tout cas, nous n’en dirons pas plus. Nous l’attestons, nous suivrons les directives de la Mouvance Madagasikara » ponctue la sénatrice Ruffine Tsiranana. Interrogé sur la déclaration de Raharinaivo Randrianatoandro condamnant l'emprisonnement de Fetison Rakoto Andrianirina, Zafilahy Stanislas et le pasteur Edouard Tsarahame, leurs anciens compères jettent la faute à son endroit."S''ils sont en prison actuellement, c'est sa grâce à lui (Raharinaivo)".Unissant leur voix, le collectif des parlementaires privé lui aussi de son président Zafilahy Stanislas réitère l’appel des trois mouvances. « Nous exigeons la libération de nos leaders et de tous les détenus politiques » revendique le député Hery Raharisaina. « Mais nous vous promettons qu’ils sortiront de prison le plus vite possible. Des actions pour leur libération sans condition sont actuellement entreprises » révèle –t-il. |