Accéder au contenu principal

Elections-Madagascar: Pas de poursuite pénale contre les candidats !

Afrique en ligne


Madagascar - « Aucune poursuite pénale ne peut être engagée à l'encontre d'un candidat dont la candidature a été enregistrée, et ce, jusqu'à la proclamation des résultats, sauf cas de flagrant délit ». Cette innovation apportée par l'article 156 du code électoral vise à éviter l'instrumentalisation de la justice en période électorale. Ces nouvelles dispositions se veulent être une sécurisation du candidat contre toute velléité ou manoeuvre d'élimination politico-judiciaire, comme on l'a constaté dans le passé.

Puissance publique. En tout cas, il appartient à la Commission Nationale Electorale Indépendante (CENI) ou à ses démembrements au niveau régional, de prononcer la disqualification.

Tout particulièrement à l'encontre de « toute autorité politique, tout fonctionnaire d'autorité civile ou militaire, candidats à une élection, ayant usé des prérogatives de puissance publique dont ils disposent pour influencer le choix des électeurs ».

Recours. La décision de disqualification prise par la CENI est susceptible de voie de recours devant la Haute Cour Constitutionnelle ou le Tribunal administratif selon le cas.

C'est-à-dire selon la nature des élections dont le contentieux relève de la HCC pour les présidentielles, le référendum, les législatives et les sénatoriales. Quant aux territoriales, elles sont de la compétence du Tribunal administratif.

Encourt également la disqualification, tout candidat qui a porté atteinte à la sincérité du vote; violé le secret du vote; empêché les opérations du scrutin ou entravé son bon déroulement; changé les résultats. La tentative est aussi disqualifiante.

R. O


http://www.afriquejet.com/ocean-indien/madagascar/elections-madagascar:-pas-de-poursuite-penale-contre-les-candidats-!-2011010666424.html

Posts les plus consultés de ce blog

Madagascar : La génération Z se soulève contre les coupures d'électricité et d'eau

  Une vague de protestations sans précédent secoue actuellement Madagascar, portée par une jeunesse déterminée qui refuse la résignation face aux conditions de vie dégradées. Ce mouvement, baptisé "Gen Z", illustre la colère d'une génération qui exige des changements concrets dans un pays où trois quarts de la population vit sous le seuil de pauvreté. Des coupures qui exaspèrent le quotidien Au cœur de cette mobilisation se trouve une revendication simple mais vitale : l'accès constant à l'eau et à l'électricité. Les habitants d'Antananarivo, la capitale, subissent des coupures incessantes qui laissent souvent les foyers et entreprises sans électricité pendant plus de 12 heures d'affilée. Ces dysfonctionnements répétés paralysent l'économie locale et rendent la vie quotidienne particulièrement difficile. Pour une population où environ 75% des 30 millions d'habitants vivent dans la pauvreté selon les données de 2022, ces problèmes d'infra...

Madagascar : La dissolution du gouvernement ne suffit pas, la Gen Z continue la lutte

  Face à la pression populaire croissante, le président Andry Rajoelina a annoncé le 29 septembre la dissolution de son gouvernement. Cette décision intervient après des jours de manifestations qui ont fait au moins 22 morts et plus de 100 blessés selon les Nations Unies, un bilan que les autorités malgaches contestent sans toutefois fournir de chiffres officiels. Un bilan humain tragique Parmi les victimes de cette répression figurent deux bébés qui auraient été asphyxiés par les gaz lacrymogènes utilisés massivement par les forces de l'ordre. Les protestations, qui avaient commencé pacifiquement, ont rapidement dégénéré face à l'intervention disproportionnée des forces de sécurité. Selon l'ONU, les forces de l'ordre sont intervenues avec une force excessive, lançant des gaz lacrymogènes, battant et arrêtant des manifestants. Certains policiers auraient même utilisé des munitions réelles contre la foule. Ces arrestations, qualifiées d'arbitraires par plusieurs o...

Boeing, Iran, Madagascar : les faits, les questions, le contexte

  (Agence Ecofin) - Une affaire d’apparence administrative expose Madagascar à une controverse à portée internationale. Cinq avions de type Boeing 777, brièvement enregistrés auprès de l’Aviation civile malgache dans le cadre d’un convoyage technique, se retrouvent dans la flotte d’une compagnie iranienne soumise à des sanctions. L’Autorité de l’aviation civile du pays dénonce une fraude et se défend de toute complicité. L’enquête en cours soulève des interrogations sur la solidité des dispositifs de régulation, dans un contexte diplomatique déjà tendu entre Madagascar et les États-Unis. Lire l'article