Edito : Prise d'otage ! On attend la réaction des Instances internationales en la matière !
Source : Collectif GTT
Depuis deux ans, nous avions toujours déclaré que ces individus qui se sont emparé du pouvoir à Madagascar, ne sont plus ni moins des gangsters. Et les évènements qui se sont produits ces derniers temps, nous donnent raison. Effectivement, comment peut-on qualifier ces reniements systématiques de paroles et signatures ? Seuls les voyous ne respectent pas leurs engagements.
Une reddition se passent d'une manière civilisée chez les militaires de grande valeur : à Madagascar, non seulement le soit disant chef d'état major foule aux pieds sa propre parole, mais il se moque carrément des lois internationales en matière de droits de personnes qui se rendent en cas de conflit : le passage à tabac des militaires qui se sont rendus lors des évènements de la base aéronavale d'Ivato le 20 novembre dernier, prouve encore une fois que la direction de Madagascar est "infestée" d'individus sans foi ni loi.
Méthodes de gang
La population est en train de vivre un cauchemar actuellement : les intimidations, la terreur sont le lot quotidien de chacun. Pas plus tard qu'hier encore, nous avions assisté au summum de la barbarie de la part de ce pouvoir de fait : une prise d'otage ! En effet, comment peut-on qualifier la mise en détention d'une jeune fille enceinte, tout simplement parce qu"elle est la fille de son père, un père que les bandits au pouvoir ne peuvent ou n'osent atteindre ? "Te-hividy ny lohany kanefa matahotra ny masony" : ce proverbe malagasy traduit bien la situation des putschistes, mettre le professeur Raymond Ranjeva à Tsiafahy les "démange" mais ils n'osent y toucher de peur de la réaction violente de la communauté internationale s'abattre sur eux comme la foudre sur un arbre. Ils préfèrent utiliser l'une des méthodes que les gangsters emploient quand ils sont acculés : la prise d'otage ! Mais ailleurs, où des bandits ayant encore une once d'honneur choisissent ses victimes, le FAT de Madagascar, prouve une fois de plus (la fois de trop ?), qu'il fait partie de la trempe des gangsters du plus bas étage : ceux qui exécutent les ordres de leur "renimalala" sans discernement, sans aucune pensée sur les conséquences de leurs actes pour les personnes qu'ils torturent et par ricochet, pour eux-mêmes. Car, au rythme où vont les évènements, les bâtons vont tôt ou tard se retourner contre ceux qui en abusent : mais cette pensée, apparemment ne frôle même pas la cervelle, s'ils en ont, de cette bande de racailles.
Nous attendons donc la réaction de la communauté internationale car un des siens, M. Raymond Ranjeva, en sa qualité de vice-président du TPI, est en train de se faire injustement malmené : toucher à lui, c'est toucher à toute cette institution, le TPI dont il a consacré une grande partie de sa vie en y apportant sa compétence.