La situation à Madagascar reste "fragile", selon l'Afrique australe
AFP
GABORONE — Les chefs d'Etat de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), réunis samedi en sommet à Gaborone, ont estimé que la situation à Madagascar restait "fragile" après une tentative de mutinerie d'un petit groupe d'officiers dans une caserne du pays.
"La situation politique à Madagascar reste fragile, en suspens, malgré tous les efforts de médiation entrepris par la SADC", a déclaré le secrétaire général du bloc régional Tomaz Salomao.
"Si l'on en juge les récents développements, nous échouons à faire des progrès. Nous appelons tous les protagonistes à Madagascar à travailler ensemble avec les médiateurs de la SADC pour permettre le retour à l'ordre constitutionnel dans le pays", a-t-il poursuivi en lisant le communiqué final du sommet.
"Nous envoyons une équipe pour évaluer la situation sur le terrain et attendons leur rapport pour le lundi" 29 novembre, a précisé le secrétaire général.
L'armée malgache a mis fin samedi sans effusion de sang à une tentative de mutinerie d'un petit groupe d'officiers, qui appelait depuis quatre jours, sans aucun écho, à renverser le régime d'Andry Rajoelina.
Le bloc régional s'est également penché sur le Zimbabwe. Le chef de la médiation, le président sud-africain Jacob Zuma, s'est entretenu vendredi avec son homologue zimbabwéen Robert Mugabe et le premier ministre Morgan Tsvangirai.
Il a été convenu que les trois hommes se rencontrent de nouveau d'ici la fin de la semaine prochaine à Harare pour tenter de résoudre certaines questions comme la nomination des gouverneurs.
Le président bostwanais Ian Khama et ses homologues sud-africain, zimbabwéen, congolais Joseph Kabila, malawite Bingu wa Mutharika et namibien Hifikepunye Pohamba ont participé à ce sommet au cours duquel le nouveau siège de la SADC a été inauguré dans la capitale botswanaise.
Madagascar, suspendu de l'organisation après l'éviction du président Marc Ravalomanana par l'ancien maire d'Antananarivo Andry Rajoelina en mars 2009, n'était pas représenté lors de cette réunion.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5ihreIKUwa31lrbnF_uatgDBa7ntg?docId=CNG.eb11d9f67c9bf779412ee565c597ffd5.dd1
GABORONE — Les chefs d'Etat de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), réunis samedi en sommet à Gaborone, ont estimé que la situation à Madagascar restait "fragile" après une tentative de mutinerie d'un petit groupe d'officiers dans une caserne du pays.
"La situation politique à Madagascar reste fragile, en suspens, malgré tous les efforts de médiation entrepris par la SADC", a déclaré le secrétaire général du bloc régional Tomaz Salomao.
"Si l'on en juge les récents développements, nous échouons à faire des progrès. Nous appelons tous les protagonistes à Madagascar à travailler ensemble avec les médiateurs de la SADC pour permettre le retour à l'ordre constitutionnel dans le pays", a-t-il poursuivi en lisant le communiqué final du sommet.
"Nous envoyons une équipe pour évaluer la situation sur le terrain et attendons leur rapport pour le lundi" 29 novembre, a précisé le secrétaire général.
L'armée malgache a mis fin samedi sans effusion de sang à une tentative de mutinerie d'un petit groupe d'officiers, qui appelait depuis quatre jours, sans aucun écho, à renverser le régime d'Andry Rajoelina.
Le bloc régional s'est également penché sur le Zimbabwe. Le chef de la médiation, le président sud-africain Jacob Zuma, s'est entretenu vendredi avec son homologue zimbabwéen Robert Mugabe et le premier ministre Morgan Tsvangirai.
Il a été convenu que les trois hommes se rencontrent de nouveau d'ici la fin de la semaine prochaine à Harare pour tenter de résoudre certaines questions comme la nomination des gouverneurs.
Le président bostwanais Ian Khama et ses homologues sud-africain, zimbabwéen, congolais Joseph Kabila, malawite Bingu wa Mutharika et namibien Hifikepunye Pohamba ont participé à ce sommet au cours duquel le nouveau siège de la SADC a été inauguré dans la capitale botswanaise.
Madagascar, suspendu de l'organisation après l'éviction du président Marc Ravalomanana par l'ancien maire d'Antananarivo Andry Rajoelina en mars 2009, n'était pas représenté lors de cette réunion.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5ihreIKUwa31lrbnF_uatgDBa7ntg?docId=CNG.eb11d9f67c9bf779412ee565c597ffd5.dd1